Selon un sondage réalisé par divers syndicats de la fonction publique auprès d’environ 2000 de leurs membres à Sept-Îles et Port-Cartier, la moitié de ceux-ci songeraient à quitter la région si leur prime de rétention de 8% était retirée.
Selon un sondage présenté lundi à Sept-Îles, 50,38% des répondants ont indiqué qu’ils songeaient à quitter leur emploi et déménager s’ils ne reçoivent plus la prime de rétention de 8% accordée aux travailleurs de la fonction publique de Sept-Îles et Port-Cartier depuis une trentaine d’années.
Près de 20% des répondants pensent quitter leur emploi tout en restant dans la région. Le tiers des répondants conserveraient leur emploi même s’ils n’ont plus le droit à la prime. «Les réponses au sondage sont claires : il y a une sérieuse menace de pénurie de personnel généralisée si la prime de rétention n’est pas maintenue», concluent les syndicats.
Toujours selon le coup de sonde, environ 80% des répondants considère que la prime a eu une influence dans leur décision d’occuper un emploi dans la fonction publique à Sept-Îles et Port-Cartier.
Les porte-paroles syndicaux se disent «choqués» du refus du président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, de les rencontrer pour discuter de la prime de rétention. Une rencontre est toutefois prévue avec le ministre responsable de la Côte-Nord, Pierre Arcand, mercredi.
Une manifestation a eu lieu en février pour manifester contre l’abolition possible de la prime de rétention du 8%. (Photo: archives – Le Nord-Côtier)
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