Les concessionnaires automobiles victimes de vandalisme

Par Éditions Nordiques 12 septembre 2012
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Depuis plusieurs mois, certains concessionnaires automobiles de Sept-Îles ont constaté une augmentation d’actes de vandalisme envers leur commerce. Des enquêtes policières seraient en cours. On ignore s’il s’agit de cas isolés ou d’une vague de violence visant particulièrement les vendeurs de voitures.

Michel Robichaud, concessionnaire automobile situé sur le boulevard Laure, rapporte que depuis le printemps une vague de vandalisme toucherait les différents commerces du secteur. Il explique avoir été victime de vols par effraction, ainsi que de casse et des vols de véhicules. Il subirait chaque semaine de nouvelles attaques. Les moins graves concernant les vols d’essuie-glace et d’enjoliveurs ou encore du siphonnage d’essence.

Mais la catastrophe pour le concessionnaire serait arrivée fin août, alors que plusieurs de ses véhicules ont été volés et endommagés. Au total, M. Robichaud explique avoir subi pour plus de 80 000 $ de dégâts. Il précise ne pas être assuré contre ce genre de dommage en raison du coût des assurances. Il dit avoir porté plainte à plusieurs reprises, mais que la plupart du temps, les enquêtes n’aboutissaient pas.

Michel Robichaud a sa propre opinion sur ces évènements. Il pense qu’il ne s’agit pas de cas isolé ou de petite délinquance, mais plutôt d’un groupe organisé qui opère d’une manière méthodique. «Les voleurs sont bien organisés. Ils ont un scénario bien rodé. La dernière fois qu’ils sont venus, ils n’ont pas trainé et ont uniquement volé ce dont ils avaient besoin», a-t-il déclaré.

Un constat général
Richard Beaulieu, directeur général de Sept-Îles Nissan et représentant de la Côte-Nord et de l’Est-du-Québec au conseil d’administration de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, confirme que les vendeurs de voitures de la ville ont connu une hausse de vandalisme depuis l’été. Pour M. Beaulieu, porter plainte ou avoir des résultats ne change pas grand-chose.

«Généralement les personnes qui volent sont démunies et une fois attrapées, ils n’ont pas les moyens de payer les dégâts. Certes, il faut arrêter les fautifs, mais pour nous ça ne change rien, ne nous pouvons rien faire d’autre que nous arranger avec nos assurances» a-t-il fait savoir.

Au moment de la tombée du journal, la Sûreté du Québec était en cours de recherche d’informations afin de nous confirmer s’il y avait bien eu une augmentation des cas de vandalisme envers les concessionnaires automobiles ou s’il s’agissait de cas isolés sans forcément accompagnés d’une augmentation de méfaits.

Les véhicules automobiles vandalisés (Photo – Le Nord-Côtier).

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