La ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, a toujours confiance en la Loi sur les nouvelles en ligne. ” Jamais, on ne baissera les bras “, a-t-elle lancé.
” On a passé une loi qui est efficace, qui a fait en sorte qu’on a eu une entente avec Google “, a-t-elle poursuivi lors du Sommet sur l’avenir de l’information régionale, qui se tient à Jonquière aujourd’hui.
Selon l’élue fédérale, Meta possède maintenant des ” plateformes qui laissent toute la place à la désinformation, à la propagande et aux vidéos de chats “.
” Ils ont annoncé en Australie qu’ils ne paieraient plus les médias dans les pays européens. Ils enlèvent l’accès facile aux nouvelles. C’est une entreprise qui a décidé de prendre un chemin différent “, a-t-elle commenté devant la dizaine de journalistes.
La suite…
Pascale St-Onge assure que les travaux se poursuivent en ce sens à la Chambre des communes. Meta ” aura des comptes à rendre “, a-t-elle laissé tomber.
” Par exemple, le Bureau de la concurrence a reçu des plaintes de la part de l’industrie. Il va devoir se prononcer sur la position dominante de Meta. Il y a aussi le CRTC qui va devoir évaluer si la loi sur les nouvelles en ligne s’applique à Meta même s’il tente de retirer les nouvelles “, a-t-elle dévoilé.
Le combat n’est donc pas terminé au niveau du gouvernement, dont le rôle est de ” s’assurer de passer des lois et de la réglementation qui vont mettre des règles de marché qui sont équitables “, aux yeux de la ministre canadienne.
Notons que Mme St-Onge était présente à l’événement organisé par le département d’Arts et technologie des médias du Cégep de Jonquière pour annoncer la reconduction du programme Initiative de journalisme local qui soutient l’embauche de journalistes.
