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Semaine québécoise de la déficience intellectuelle

10:19 AM - 16 mars 2022
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Du 20 au 26 mars 2022 se tient la 34e Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, une initiative de sensibilisation visant à favoriser les rapprochements entre la population et les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle. L’objectif? Bâtir une société plus inclusive, notamment en mettant de l’avant la contribution positive de ces dernières. Tout au long de l’évènement, diverses activités et campagnes ont lieu aux quatre coins de la province. À cette occasion, voici quelques questions permettant de mieux connaître cette condition.

La déficience intellectuelle est-elle une maladie mentale?
La déficience intellectuelle n’est pas une maladie : c’est un état. Comme tout individu, certaines personnes qui ont une déficience intellectuelle peuvent donc éprouver des troubles psychologiques, mais ce n’est pas systématique. On évitera d’ailleurs de dire que quelqu’un est atteint ou souffre de déficience intellectuelle. Lorsque vous engagez le dialogue, privilégiez plutôt les verbes « avoir » et « présenter », par exemple.

Qu’est-ce qui la caractérise?
Toutes différentes, les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle peuvent partager certaines caractéristiques, comme une difficulté à se repérer dans le temps et l’espace, à se concentrer ou à résoudre des problèmes.

Quelles en sont les causes?
Souvent inconnues, les causes de la déficience intellectuelle peuvent comprendre des facteurs génétiques (ex. : trisomie 21) ou environnementaux (ex. : alcoolisme fœtal), ou encore une atteinte du système nerveux central.

Comment agir avec une personne ayant une déficience intellectuelle?
Comportez-vous normalement : adressez-vous directement à elle et ne faites pas les choses à sa place (mais vous pouvez proposer votre aide), par exemple. Faites preuve d’humanité, suivez son rythme et évitez de porter un jugement.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Société québécoise de la déficience intellectuelle au sqdi.ca ou consultez la page Facebook de la Semaine.

Nos porte-paroles

Crédit photo: Julie Durocher


Laure Waridel est éco-sociologue et professeure associée à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM.  Elle est aussi la maman d’Alphée, une jeune fille de 16 ans qui vit avec une déficience intellectuelle.  Consciente du fait que la société se transforme grâce à l’engagement citoyen, on l’a vue porter les bottes de travail de grands chantiers écologiques et solidaires autant que les gants de velours du développement durable.  Cofondatrice d’Équiterre, pionnière du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec, elle est aussi coauteure du Pacte pour la transition et co-instigatrice du mouvement Mères au front.

Crédit photo : Jonathan Boulet-Groux


Julie Bourque, qui vit avec une déficience intellectuelle est une jeune femme très active : elle fait un stage dans une garderie, elle prend des cours de Zumba, elle vit seule dans un appartement depuis 6 ans, et depuis novembre 2020, elle siège sur le conseil d’administration de la Société québécoise de la déficience intellectuelle.

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