La Ville de Sept-Îles confrontée à une pression financière
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Hôtel de ville de Sept-Îles. Photo archives
Les premiers mois de 2022 font place à une pression financière pour l’administration municipale de la Ville de Sept-Îles. La hausse du coût des matériaux et du prix de l’essence a des incidences majeures.
D’emblée, la hausse du prix de l’essence fait gonfler la facture de 20 000$ de plus par mois à la Ville de Sept-Îles, a fait savoir, en entrevue, son directeur général, Patrick Gwilliam.
Le taux d’occupation des entrepreneurs et le coût des matériaux auront aussi des incidences sur les projets à venir.
À titre d’exemple, pour les travaux au parc Aylmer-Whittom qui s’amorceront en avril, la facture fera un bond de plus de 300 000$, passant de 1,2 M $ à 1,55 M $.
Il en va de même pour la construction du nouvel hangar (de 5,3 M$ à 6,8 M$) et le bâtiment de la SPCA (2,5 M $ à 3,8 M $).
L’abondance de neige n’échappe pas à l’augmentation des coûts. Seulement pour les camionneurs indépendants, le budget devra être augmenté de 150 000 $. « Ça ne comprend pas le travail supplémentaire de nos employés et le coût du gaz », a précisé M. Gwilliam.
Pour l’ensemble des finances, le directeur général soutient qu’il « faudra calculer un facteur d’inflation de 5% par année ».
Il a aussi rappelé que les demandes des citoyens ne sont pas à la baisse.
« La situation financière basée sur les deux premiers mois de 2022 à la municipalité fera qu’il y aura des choix difficiles à venir », a fait savoir Patrick Gwilliam, qui n’écarte pas la possibilité de devoir rassembler les élus pour revoir le PTI (programme triennal des immobilisations).
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