Le CAB de Port-Cartier veut prendre de l’expansion

Par Maxim Villeneuve 6:00 AM - 18 août 2021
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Église Saint-Alexandre. Photo courtoisie

Le Centre d’action bénévole de Port-Cartier (CAB) planifie de déménager dans l’église Saint-Alexandre.

Ses locaux actuels, situés dans une ancienne école, sont désormais trop petits. C’est pourquoi l’église Saint-Alexandre est une bonne option.

« C’est un bâtiment qui correspondait à nos besoins », explique le président du CAB, Simon Moreau. « C’est certain que ça va nous fournir des locaux plus adaptés. »

Une plus grande cuisine ainsi que des salles réfrigérées et de congélation pourront être aménagées. Ce déménagement permettra aussi au CAB de se développer. Les services de comptoir alimentaire et de coordination d’action bénévole pourront être ajoutés.

L’organisme aurait besoin d’un financement total de 4 M$. La Ville de Port-Cartier a offert l’église au CAB pour ce projet.

 « Ils nous offrent le bâtiment, comme il est là », raconte M. Moreau. « Mais, on n’a pas d’entente financière négociée avec la municipalité. »

La Ville a inscrit cette église dans la liste du patrimoine. Cela permet au CAB d’avoir du financement de la part du Conseil du patrimoine religieux du Québec.

« La Ville de Port-Cartier est prête à nous offrir le bâtiment pour pas grand-chose. Puis, en partenariat avec le Conseil du patrimoine religieux du Québec, qui pourrait assumer 50% de la facture, on procéderait à la revitalisation de l’église et des bâtiments annexés », témoigne le président.

Le CAB a fait diverses demandes de financement, notamment aux industries nord-côtières. L’organisme est encore en attente réponses.

Le déménagement est prévu pour 2023.

Conserver le patrimoine

Pour M. Moreau, ce projet est aussi important pour l’histoire de la ville. L’église Saint-Alexandre fait partie de son patrimoine.

« C’est une bonne action pour la conservation de notre patrimoine nord-côtier », affirme le président. « On a plus tendance à détruire nos vieux bâtiments au lieu de les entretenir et de les développer. »

Ce dernier estime que la conservation du patrimoine ne semble pas être une priorité dans la région.

« On a l’impression que le sentiment de préservation du patrimoine n’est pas très développé. Peut-être parce qu’on n’a pas beaucoup de vielles affaires de type patrimoine », ajoute-t-il.

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