Troisième journée de grève au Cégep de Sept-Îles
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Le Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Sept-Îles affilié à la Fédération nationale des enseignants du Québec débraie pour une troisième journée.
Les pourparlers achoppent avec le gouvernement, selon le corps enseignant. Il réclame des « ressources adéquates pour permettre au réseau collégial de remplir sa mission de diplomation ».
« Nous avons considérablement réduit le spectre de nos demandes pour les concentrer sur les enjeux de ressources essentielles pour les conditions d’apprentissage de notre population étudiante », a indiqué Raphaël Rousseau-Mercier, enseignant d’histoire et président du SEECSI.
Le Syndicat affirme qu’à la formation continue, les enseignants qui enseignent à des gens en requalification professionnelle travaillent pour 50% de la rémunération du personnel œuvrant au secteur régulier.
« Ce fossé énorme crée des problèmes d’attraction et de rétention des personnes qualifiées pour donner de la formation », a ajouté M. Rousseau-Mercier.
Des ressources dédiées pour mieux encadrer les étudiantes et étudiants en situation de handicap et ceux ayant une faible moyenne générale à l’ordre secondaire sont aussi demandées.
Cette troisième journée de grève est enclenchée par séquences dans les différents cégeps dont les syndicats sont affiliés à la FNEEQ-CSN, à la fin de la session et selon les calendriers locaux, au moment où les étudiants ont déjà remis leurs travaux et leurs examens.
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