Des comportements qui dépassent les limites de la sécurité

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 19 février 2020
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La Ville de Sept-Îles, le MTQ, la Sûreté du Québec et divers représentants d’entreprises du secteur du chemin de la Pointe-Noire travaillent à trouver des solutions pour enrayer les comportements dangereux des automobilistes à l’intersection de la 138 et du chemin de la Pointe-Noire.

Assis autour de la table mercredi dernier (12 février), la Ville de Sept-Îles, le MTQ, la Sûreté du Québec et divers représentants d’entreprises du secteur du chemin de la Pointe-Noire (Alouette, SFPPN, Brasco et autres) se sont donné le mandat de trouver des solutions pour assurer la sécurité des usagers de la route à l’intersection du chemin de la Pointe-Noire.

Avec seulement six accidents en cinq ans à l’intersection de la route 138 et du chemin de la Pointe-Noire, l’endroit n’est pas considéré comme accidentogène, mais les intervenants présents se sont donnés le mandat de trouver des solutions aux problématiques de circulation et aux comportements dangereux de certains automobilistes à cet endroit.

« De l’aveu de tous, à des heures spécifiques, c’est un tronçon, entre le parc et le chemin de la Pointe-Noire, où il y a des comportements qui dépassent les limites de la sécurité », avance le directeur général de la Ville de Sept-Îles, Patrick Gwilliam.

Malgré la présence policière et l’émission de contraventions, M. Gwilliam rapporte que les comportements n’ont pas changé. Le panneau d’arrêt (Stop) avant de s’engager sur la 138 est la plupart du temps ignoré.

« Il faut voir ce qui pourrait être fait et avoir une vision du futur », souligne le directeur général, parlant de l’affluence de circulation qui devrait augmenter avec le projet de Zone industrialo-portuaire.

Chacun des intervenants à la rencontre aura ses devoirs à faire, soit de trouver des pistes de solutions. Les entreprises doivent voir aussi ce qu’elles peuvent faire face à leurs utilisateurs, leurs employés.

« Le statut quo n’existe pas. On ne peut pas ne rien faire. On doit poser des actions, trouver des moyens de prévention, travailler sur le comportement des automobilistes et faire de la sensibilisation. Il faut que chacun fasse sa part. Il y a du monde qui risque leur vie et celle des autres », indique M. Gwilliam.

Le directeur général de la Ville de Sept-Îles a indiqué que d’ici l’été des actions devront avoir été mises en place par le comité conjoint. La Société d’assurance automobile du Québec pourrait aussi être interpellée à intervenir. « Il n’y a pas qu’une solution unique. Il faut ramener une vitesse raisonnable et enrayer les manœuvres dangereuses pour sécuriser l’ensemble des citoyens », conclut-il.

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