La Chambre de commerce de Port-Cartier manifeste son désaccord à l’endroit d’une décision prise par le ministère des Transports

Par Éric Martin 10:49 AM - 22 janvier 2020
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En fin de vie, l’Héritage 1 nécessite la réalisation de travaux pour son maintien en état de travail. Photo Leona Gauthier

La Chambre de commerce de Port-Cartier s’insurge contre une décision prise par le ministère des Transports en novembre dernier. En effet, cette instance gouvernementale a refusé d’octroyer une aide financière pour la réalisation des travaux nécessaires au maintien en état de travail de l’Héritage 1 qui relie la Côte-Nord au Bas-Saint-Laurent.

La Chambre de commerce de Port-Cartier considère ce lien maritime comme essentiel surtout en l’absence de traverse à Rimouski et à Matane à l’été 2019. Cette desserte saisonnière avait alors été d’une très grande utilité pour plusieurs touristes et travailleurs.

La rupture de services envisagée en 2020 inquiète aussi grandement cette organisation puisqu’elle implique la perte d’une trentaine d’emplois directs. Dans une situation de rareté de la main-d’œuvre dans le domaine maritime, elle craint qu’une telle décision mette en péril la survie de ce lien maritime à plus long terme.

La Chambre de commerce de Port-Cartier espère qu’une nouvelle analyse sera faite et que ce lien maritime pourra être maintenu à l’été 2020. Elle demande au ministre des Transports de revenir sur sa décision, car elle aurait un impact désastreux sur la vitalité de petites municipalités et des conséquences graves sur le tourisme, l’économie et l’emploi dans nos régions.

De nouveaux développements

Une lettre vient d’être signée par les MRC des Basques et de la Haute-Côte-Nord qui s’engagent à assumer une partie du coût des travaux si celui-ci excède les 6 M$ tel que prévu initialement. En effet, une résolution a été adoptée et les préfets de ces deux MRC sont autorisés à s’impliquer jusqu’à la hauteur de 1M $. De ce montant, la Haute-Côte-Nord s’engage pour un maximum de 100 000 $.

Il s’agirait ici de la dernière exigence du Ministère des Transports. Une réponse est attendue d’ici le 31 janvier prochain.

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