L’UQAC se penche sur l’importance du développement économique interculturel

Par Éric Martin 6:25 PM - 3 Décembre 2019
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Les panélistes étaient Marjolaine Tshernish (directrice générale de l’Institut Tshakapesh), Réjean Porlier (maire de Sept-Îles), Dominic Buzot (responsable de l’unité d’enseignement de service social à l’UQAC) et Tanya Sirois (directrice du Regroupement québécois des centres d’amitié autochtones). Le mandat est revenu à Jessica Belisle (au centre) de la Chambre de commerce de Sept-Îles d’animer cette table ronde.

Comptant une centaine d’étudiants autochtones inscrits dans ces différents programmes, l’UQAC se soucie de prendre en considération leur différence de valeurs dans la transmission du savoir. C’est dans cette optique qu’une table ronde ayant pour titre Nanishuteuat : côte à côte dans le développement de la Côte-Nord s’est tenue, aujourd’hui (3 décembre), au pavillon universitaire Alouette de Sept-Îles.

De cette table ronde, il en ressort l’importance et la nécessité pour les autochtones et les allochtones d’unir leur force en matière de développement économique. À de maintes reprises, les panélistes ont souligné qu’il faut en arriver à de véritables partenariats qui reposent sur un rapport de force égalitaire et non uniquement réagir en situation de crise. La collaboration doit se faire en amont.

Selon les divers intervenants, il est également souhaitable d’en arriver à créer des conditions favorables et à assurer que ce développement territorial s’effectue dans un cadre sécuritaire. De manière unanime, ils s’entendent pour dire qu’il y a une volonté de travailler ensemble, mais que le dialogue interculturel est parfois difficile.

Un lancement

S’en est suivi le lancement du livre Des ponts interculturels à la rivière Romaine? Développement nordique et territorialités innues de Laurie Guimond et Alexia Desmeules. Cet ouvrage découle d’un projet de recherche entamé en 2014. Les chercheurs s’étaient donné pour objectif de mieux comprendre ce qu’est la vie de chantier, l’usage fait du territoire et surtout comment cela agit sur la dynamique interculturelle. C’est-à-dire quels rôles les autochtones sont appelés à jouer dans le développement territorial.

Il est à noter qu’un deuxième lancement aura lieu à Ekuanitshit en janvier 2020.

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