Une planchiste d’Ekuanitshit se prépare pour les Jeux du Canada
Originaire d’Ekuanitshit, Lounah Napess participera aux Jeux du Canada dans quelques jours.
La planchiste Lounah Napess, 14 ans, s’envolera pour Red Deer, en Alberta, le 23 février prochain afin de participer aux Jeux du Canada en slopestyle.
Le slopestyle, ou descente acrobatique, pieds ancrés sur le «snowboard», consiste à effectuer des sauts et des figures acrobatiques sur un parcours parsemé de sauts et de rampes.
L’Innue originaire d’Ekuanitshit (Mingan) tentera de succéder à Océane Fillion, de Saguenay, qui avait remporté l’or en 2015.
«Je veux faire de mon mieux, être contente de ce que j’ai réussi, ne pas tomber. Puis si je suis capable d’aller sur le podium, ça me ferait vraiment plaisir. Sinon, juste de bien réussir ma run sans tomber», dévoile-t-elle.
Elle pourra entre autres se motiver avec les quatrième et troisième places qu’elle a décrochées les 2 et 3 février au Air Nation de Mont-Tremblant. Les deux manches ont d’ailleurs été remportées par une certaine Océane Fillion.
Lounah Napess représentera également le Québec en demi-lune. Il s’agira de sa première compétition dans cette discipline.
Sport-études
La jeune athlète a commencé à faire de la planche à neige il y a sept ans, puis à fréquenter les parcs à neige deux ans plus tard.
Elle habite avec sa mère Bianca Lamarre à Québec où elle est inscrite dans un programme de sport-études.
«J’ai trois périodes d’école le matin dès 8h. L’après-midi, je m’en vais [au Centre de ski Le Relais] et je fais du snow. [Sinon], je fais de la trampoline, de la musculation et du cardio, toutes des choses qui peuvent aider», indique l’étudiante de secondaire 3.
Lounah Napess est membre de l’équipe provinciale de Québec Snowboard. Leur aide financière ainsi que celle de sa mère, sa «commanditaire», l’aident à vivre sa passion et à prendre part à diverses compétitions au Québec.
«Les compétitions hors Canada sont encore trop grosses pour moi, les sauts sont trop gros», concède-t-elle.
Retour aux sources
Le père de Lounah, Maxime Napess, demeure pour sa part à Ekuanitshit. L’adolescente y a vécu plusieurs années avant de déménager à Québec. Elle y est retournée l’été dernier après quelques années d’absence.
«J’aime ça aller-là. C’est la nature, c’est calme. On va aussi voir des amis à ma mère et ma famille. Je vais sûrement y retourner l’été prochain», confie celle qui carbure pourtant aux sensations fortes.
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