Les employés d’ArcelorMittal de Fermont et Port-Cartier ont accepté de venir en aide aux travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour, en lock-out depuis janvier 2018. Ils verseront ainsi 9 000$ par semaine à leurs confrères, aussi longtemps que durera le conflit.
Les 2 500 travailleurs d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord ont accepté la proposition du Syndicat des Métallos, soit de verser des contributions récurrentes aux travailleurs en lock-out de l’Aluminerie de Bécancour (ABI).
Yves-Aimé Boulay, représentant syndical des employés d’ArcelorMittal, affirme qu’il est important de «mettre l’épaule à la roue» et d’aider les travailleurs à traverser cette épreuve et de garder le moral.
«Ça fait treize mois que ces gens-là sont en conflit. Un conflit qui, aux dernières nouvelles, n’est pas près d’être réglé. Les besoins se font donc grandissants. C’est un élan de générosité qui est demandé à chaque travailleur. C’est de l’entraide envers leurs confrères syndiqués métallos à ABI», soutient M. Boulay.
9 000$ par semaine
Chaque employé d’ArcelorMittal versera entre deux et cinq dollars par semaine pour soutenir les «lockoutés». Le montant hebdomadaire s’élèvera ainsi à près de 9 000$.
La mise sur pied de cette initiative est une première. Des dons ponctuels avaient déjà été faits par le passé, mais les montants étaient moins substantiels et versés de manière moins prévisible, selon Yves-Aimé Boulay.
«En fait, c’est ABI qui a commencé ce type d’initiative, soit de mettre des montants forfaitaires chaque semaine dans un fond pour prévoir les coups durs», explique-t-il.
Une fois le conflit réglé, les cotisations additionnelles pourraient demeurer en place afin de venir en aide à d’autres groupes en conflit ou encore pour créer un fonds spécial en cas de conflit avec ArcelorMittal.
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