Prudence avec le monoxyde de carbone
Un feu de foyer est évidemment bien agréable, mais il peut aussi être dangereux. Il faut donc s'assurer qu'il n'émet pas de quantité inquiétante de monoxyde de carbone, prévient la direction de la santé publique.
Avec la période hivernale déjà bien entamée et les journées dans un chalet bien chauffé à l’horizon, la direction de santé publique (DSP) de la Côte-Nord tient à rappeler les risques associés au monoxyde de carbone et les moyens pour réduire ces risques.
Le monoxyde de carbone provient souvent d’un poêle ou d’un foyer, localisé au sous-sol d’une résidence ou dans un chalet. Il s’agit d’un gaz particulièrement toxique, invisible et inodore, produit lors de la combustion de bois ou de produits pétrolier, rappelle la DSP.
Afin d’éviter les intoxications, l’organisation recommande d’abord de faire vérifier et entretenir les systèmes de chauffage central ou d’appoint alimenté par des combustibles, et de ramoner sa cheminée dans les règles de l’art à l’automne.
Il ne faut jamais utiliser d’appareils qui brûlent un combustible (poêle à briquettes, BBQ au charbon de bois ou au gaz, chaufferette à combustible ou génératrice) è l’intérieur d’un domicile, d’un garage, d’un abri fermé ou d’un cabanon. Il ne faut pas non plus utiliser ce type d’appareil à proximité d’une fenêtre ou d’une pris d’air menant à un espace fermé.
La DSP recommande aussi d’éviter de démarrer véhicule, motoneige et souffleuse dans des garages et abris temporaires, même avec les portes ouvertes, et de toujours déneiger complètement l’auto avant de la démarrer. On suggère également de ne pas déneiger une entrée avec une souffleuse munie d’une cabine protectrice durant une longue période.
Finalement, il faut s’assurer que la carriole fixée derrière une motoneige est spécifiquement conçue pour ce type de véhicule récréatif.
Les symptômes
Parmi les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone sont notamment des maux de tête, nausées, étourdissements, fatigue, faiblesse musculaire, perte de conscience et convulsion pouvant entraîner un arrêt cardiorespiratoire.
Ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’une grippe, d’une gastroentérite ou d’un état d’ébriété, par exemple. La DSP signale au passage que les enfants, les aînés, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies cardiorespiratoires sont plus vulnérables à ce type d’intoxication.
La direction de la santé publique recommande en terminant d’installer des avertisseurs de monoxyde de carbone. On peut en apprendre plus long sur le site quebec.ca/sante, sous l’onglet Conseils et prévention.
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