En cinq questions… Isabelle Emond

Par Sylvain Turcotte 17 janvier 2018
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Isabelle Emond

Isabelle Emond

Isabelle Emond est la maman de Benoît (14 ans), Antoine (12 ans), Laura (10 ans), Rosalie (8 ans) et Marie-Laurence (6 ans). Seule la dernière ne s’adonne pas à notre sport national au sein de l’Association du hockey mineur de Sept-Îles. C’est le patinage artistique pour elle pour le moment.

Isabelle, c’est plus qu’une «hockey mom» qui fait le taxi et qui jette un œil assise dans les gradins. Tant qu’à se rendre dans les arénas, aussi bien s’impliquer. Membre du conseil d’administration de l’AHMSI, «jadis» gérante d’équipe, mais aussi entraîneure. Wow! Voici le portrait de celle qui se retrouve derrière le banc comme coach en chef des Rafales-2 bantam A, et parfois d’autres formations.

 

Nom : Isabelle Emond
Âge : 39 ans
Entraîneur depuis : 6 ans

Parle-nous de ton parcours qui t’a amené à être entraîneur?
Le coaching a toujours eu sa place dans ma vie. Depuis que j’ai 12 ans, j’entraîne. J’ai commencé par être monitrice au CPA (Club de patinage artistique) de Sept-Îles, durant près de dix ans.

J’ai coaché au soccer dès que j’ai eu 18 ans, parce que dans le temps il fallait avoir 18 ans. L’été, j’entraînais à Sept-Îles et quand j’étais aux études, l’hiver, je le faisais en intérieur à Chicoutimi.

Après, j’ai eu mes cinq enfants, donc, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour ça. Mais ils ont grandi et mon fils a commencé à jouer au hockey. À sa deuxième année, il n’avait pas d’entraîneur pour son équipe, c’est là que j’ai décidé de me lancer.

Comme entraîneur, quelle philosophie et quelle vision prônes-tu?

L’engagement est une des valeurs essentielles dans une philosophie d’équipe. J’essaie d’inculquer aux jeunes des valeurs auxquelles ils auront besoin dans leur vie future. Je tente de faire une différence dans leur vie. Même si elle est petite, c’est correct. Des fois, un seul petit geste ou une simple parole peut faire un déclic ou la différence dans le chemin de l’enfant. Je veux rendre leur expérience enrichissante, en ayant du plaisir dans les entraînements, tout en étant discipliné.

De qui t’inspires-tu et quelles sont tes ambitions?

Je dirais que la personne dont je m’inspire le plus est une personne que je côtoie depuis deux ans seulement, mais dont j’ai énormément de respect pour ce qu’il arrive à faire avec les jeunes. C’est Michel Lessard, l’entraineur de mon fils Antoine. Il sait comment transmettre les bonnes valeurs aux joueurs. Il sait se faire aimer par eux et il arrive à faire la différence dans le chemin du jeune.

Pour mes ambitions, un jour, j’aimerais entraîner une équipe féminine de plus haut niveau, mais je sais que j’ai plusieurs croutes à manger d’ici là. J’aurai probablement la chance de coacher une première équipe de filles lors de la Coupe Dodge en avril prochain. Ce serait un début!

Qu’est-ce qui te rend fier comme entraîneur?

C’est de voir la fierté d’un jeune qui réussit quelque chose de difficile pour lui. Quand un joueur avec un peu plus de difficultés parvient à marquer un but à l’aide de ses coéquipiers, ça, ça me tire une larme sur le coin de l’œil. Le sourire de ce jeune après, c’est ma paye. Ça me fait chaud au coeur et je me dis, voilà, j’ai réussi mon mandat.

Quel athlète t’a marqué depuis tes débuts? Et pourquoi?

Je dirais que c’est un peu avant mes débuts, en 2010. La patineuse Joannie Rochette. On sait tous que sa mère est décédée avant sa compétition aux Olympiques de Vancouver. Malgré ça et la tristesse qu’elle ressentait, elle a fait son solo. Je la trouvais très courageuse et persévérante.

 

 

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