SpikeBall: Un deuxième tournoi pour ce nouveau sport

Temps de lecture :

Après avoir joué sur le gazon et sur le sable (photo) cet été, les adeptes de spikeball sont attendus en gymnase pour la saisoon 2018-2019 de la Ligue de spikeball de Sept-Îles.

 Le Spikeball est un sport apparu en Amérique du Nord à la fin des années 1980, mais qui est seulement devenu populaire vers la fin des années 2000.  Ce dérivé du volleyball se jouant autour d’un petit trampoline de 12 pouces gagne rapidement en popularité sur la Côte-Nord. Une première ligue a même vu le jour cet été, à Port-Cartier. Le 5 août, Martin Beaupré, responsable de la ligue de Spikeball de Port-Cartier, a tenu son deuxième tournoi officiel auquel 22 équipes ont participé.

En partenariat avec la Feria, évènement culturel estival majeur de Port-Cartier, la nouvelle ligue de Spikeball a convié les adeptes sur les terrains volleyball de la plage de l’ile McCormick afin de participer au deuxième tournoi officiel.

L’évènement se voulait une compétition certes, mais également une démonstration de ce sport qui ne cesse de convaincre de nouveaux fidèles.

Ce sont finalement 22 équipes qui ont répondu à l’appel. En catégorie compétition, Yannick Bouchard et Guillaume Maloney ont remporté les grands honneurs devant Phillipe Deroy et Pier-Luc Berthelot. Dans le Récréation, Alex Ouellet et Antoine Desrosiers ont eu le meilleur sur Martin Pouliot et Marc-Antoine Pouliot.

Un sport accessible

Martin Beaupré à découvert le Spikeball par hasard, en 2015, alors qu’il écoutait un reportage sportif à la télévision . «Je ne savais pas trop c’était quoi, mais ça avait l’air vraiment intéressant», raconte celui qui gère également la ligue de volleyball de plage de Port-Cartier

Des recherches sur la Toile lui ont permis de constater qu’il existait déjà une communauté de près de 3000 adeptes de ce sport aux États-Unis. Selon lui, ce nombre dépasserait les 1 million en 2017.

Les sportifs attrapent la fièvre du Spikeball en raison de son caractère accessible, avance M. Beaupré. En effet, le petit trampoline ainsi que les balles, le deux seules pièces d’équipement requises pour jouer au Spikeball, sont facilement transportables à l’intérieur d’un sac à dos. De plus, il est possible de jouer dans un gymnase, sur le gazon, ou même sur le sable.

Le jeu se joue en duo et s’apparente au volleyball, principalement en raison du nombre limite de trois touches permises par équipe avant le changement de possessions. Contrairement au volleyball, tous les contacts doivent se faire avec une seule main. Pour accumuler des points, les équipes doivent faire rebondir la balle sur le trampoline de manière à ce qu’elle devienne hors de portée pour l’autre équipe et qu’elle touche le sol.

Selon Martin Beaupré, les bases du jeu se maitrisent passablement rapidement. «Au début ça peut être difficile à comprendre. Mais après une heure, tu deviens capable de jouer et de contrôler la balle», assure-t-il.

Circuit québécois

Dans un avenir rapproché, le responsable aimerait pouvoir intégrer ses tournois au circuit québécois de Spikeball «Pour l’instant nous sommes indépendants, mais l’été prochain j’essaye de rentrer sur le circuit québécois. Ça se déroule sous forme de tournois où tu peux accumuler des points et te classer en comparaison aux autres joueurs du Québec», explique Martin Beaupré, ajoutant que les principaux tournois du circuit se déroulent dans les villes de Québec, Sherbrooke, Montréal et Trois-Rivières, où le sport est aussi en pleine expansion.

Pour ceux qui voudraient se procurer un ensemble de Spikeball, il est possible d’en commander un en entrant en contact avec la page Facebook de la ligue de Spikeball de Port-Cartier.

Partager cet article