Ruptures: Daniel Thibault cosigne un nouveau scénario au petit écran

Par Éditions Nordiques 13 janvier 2016
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L’auteur portcartois, Daniel Thibault.

Coécrite par Daniel Thibault, un auteur originaire de Port-Cartier, Ruptures entrera en ondes ce soir à 21h sur ICI Radio-Canada Télé. Une série de fiction qui s’intéresse aux multiples facettes du droit familial. Un sujet peu exploité jusqu’à maintenant à la télévision québécoise.

Dans Ruptures, les téléspectateurs sont invités à suivre l’histoire d’une jeune avocate en droit familial, Ariane Beauchemin, incarnée par Mélissa Désormeaux-Poulin, qui aura à défendre plusieurs causes au cours des 12 épisodes de cette première saison, dont le tournage s’est étalé sur 53 jours. Une première réalisation de série lourde pour Mariloup Wolfe à la télévision. Une série inspirée par le travail de l’avocate en droit familial, Suzanne Pringle.

Produit par Aetios, la boîte de production de Fabienne Larouche, l’auteur nord-côtier a eu à travailler en collaboration avec cette pionnière du petit écran qui compte de nombreuses réalisations à son actif. Une expérience qui se poursuit, mais dont il ne retire que du positif. «C’est une femme qui sait réellement où elle s’en va. Elle donne des directives claires, indique-t-il. Elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Elle nous a laissé une entière liberté pour l’écriture de ce scénario. Elle est très attachée aux auteurs. C’est un processus qu’elle connaît très bien», a affirmé Daniel Thibault.

«C’est une femme qui sait réellement où elle s’en va. Elle donne des directives claires». – Daniel Thibault sur le travail de Fabienne Larouche

Un travail conjoint
Comme il l’a fait auparavant, Daniel Thibault a franchi toutes les étapes de ce projet avec sa conjointe, Isabelle Pelletier, avec qui il cosigne son scénario. «Avant de s’asseoir devant l’ordinateur pour écrire des dialogues, les gens ignorent qu’il y a plusieurs étapes à franchir. Ruptures aborde de front un sujet qu’on maîtrisait très peu. Une matière première très riche. Un droit plus subjectif. C’est ce qui le rend, selon moi, encore plus intéressant. On s’intéresse ici surtout à l’intérêt de l’enfant», précise-t-il.

Assez fidèle à la réalité d’une avocate en droit familial, l’accent est surtout mis sur ce qui se passe en coulisse. «On a travaillé en collaboration avec Suzanne Pringle. C’est elle qui a inspiré la série. Tout au long du processus d’écriture, elle nous a fait des recommandations. Elle nous a fourni de la documentation pertinente pour parfaire nos connaissances sur ce milieu, explique-t-il. On se devait d’en arriver à comprendre comment il fonctionne de l’intérieur. Après ça, tout a coulé plus facilement. On pouvait ensuite plus facilement nourrir la psychologie de tous les personnages.»

Ruptures

L’intrigue de Ruptures tourne autour d’Ariane Beauchemin, une avocate en droit familial qui aura à défendre plusieurs causes. (Photo : Véro Boncompagni)

Un retour confirmé
Présentement à l’écriture d’une deuxième saison, le Portcartois admet conjuguer assez bien avec l’insécurité du milieu professionnel dans lequel il évolue. «Aujourd’hui, la sécurité d’emploi n’existe à peu près nulle part, soutient-il. Je me sens privilégié d’avoir la chance d’obtenir une place au petit écran et une case horaire de qualité dans une télévision généraliste. J’ai travaillé fort pour en arriver là. Rien n’empêche qu’on ne sait jamais quand on peut se retrouver sur le chômage.»

 

 

 

 

 

 

 

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