Wapikoni mobile: Une équipe de production et des participants ravis de leur expérience

Par Éditions Nordiques 31 juillet 2015
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Pas moins de cinq films ont été réalisés à la suite de la plus récente escale de la Wapikoni mobile à Uashat mak Mani-Utenam qui a pris fin le 29 juillet lors de la tenue d’une activité de projection au Musée Shaputuan. Des projets engagés qui ont pour la plupart un contenu plutôt politique et social.

Cinéaste-formatrice dans l’équipe de production de la Wapikoni mobile, Geneviève Dulude De Celles se dit très satisfaite du déroulement de cette escale. «Un plus grand nombre de gens se sont présentés à nous pour nous soumettre des idées. On aboutit avec cinq beaux projets de participants qui ont su persévérer. Ils étaient pour la plupart plus âgés et ils voulaient passer un message fort», souligne-t-elle.

Fort de cette expérience, les participants en retirent un bagage de nouvelles connaissances. Ils ont également développé un intérêt plus accru pour tout ce qui entoure l’audiovisuel. «Ils avaient déjà une bonne idée de la direction à prendre, explique-t-elle. On a eu qu’à les accompagner pour qu’ils puissent réaliser leur projet. La finalité n’est pas seulement le film en soi. On se considère également comme un lieu de partage. On a plusieurs projets en banque pour une prochaine escale».

Hymne national en Innu
L’une des participantes, Virginie Michel, avait depuis longtemps l’idée de créer un hymne national du Canada en langue innue (Ute Kanata). Un moyen pour elle de rappeler l’importance qu’ont les autochtones dans l’histoire du pays. «Pour moi, l’essentiel est que le message passe. Je voulais vivre ce type d’expérience depuis longtemps. Je l’ai fait à 44 ans, soulève-t-elle. Je nourris l’envie de créer un dictionnaire interactif en langue innue pour la petite enfance».

De son côté, Jonathan P. Grégoire a voulu s’interroger dans Innu Assit à la définition parfois erronée que l’on donne du territoire innu. «J’avais déjà une bonne idée du message à transmettre. C’est une réflexion que j’effectue depuis longtemps. Leur aide m’a été très utile sur le plan technique. Ils m’ont fait des suggestions à tous les niveaux. Leur soutien a été immense, indique-t-il. On a remis de l’ordre dans ce projet et on lui a donné une meilleure direction».


 

On aperçoit ici des membres de l’équipe de production de la Wapikoni mobile et des participants qui ont pris part à l’une ou l’autre des étapes de production des projets réalisés lors de son escale à Uashat mak Mani-Utenam. (Photo : Le Nord-Côtier)