Jacques Gélineau réplique à Denis Miousse

Par Éditions Nordiques 6 mars 2012
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Lors du dernier conseil municipal de Sept-Îles, le conseiller de Marie-Immaculée, Denis Miousse, a commenté les sorties médiatiques de Jacques Gélineau, qui s’était exprimé en tant que porte-parole de la Fondation Rivières et de la Société pour vaincre la pollution sur la Côte-Nordsur la possible usine de bouletage de Century Iron Ore à Pointe-Noire. Si M. Miousse accuse M. Gélineau de ne pas donner la chance au coureur, ce dernier considère les propos du conseiller de «malhonnêteté intellectuelle».

«M. Gélineau, pouvons-nous donner une chance au coureur et voir de quoi il s’agit réellement comme projet avant de déterminer tout de suite que c’est un pollueur qui veut s’installer et que peu importe ce que l’on fera, il sera assurément un grand pollueur», a déclaré Denis Miousse lors du conseil municipal, après avoir cité Jacques Gélineau.

Le président de la Société pour vaincre la pollution sur la Côte-Nord et le porte-parole de la Fondation Rivière tient à assurer qu’il n’est pas contre tous les projets, mais qu’il faut en discuter. Selon lui, il est important de bien étudier ce que la région peut absorber comme grandes entreprises. «La baie de Sept-Îles, c’est un milieu de vie, une source de nourriture, pas juste une étape pour envoyer du minerai.»

Pour Jacques Gélineau, on ne peut dire oui à tous les projets sans étudier et discuter de la situation. «Avant de prendre position, je veux analyser la capacité environnementale, économique et sociale de la région. Je veux juste une table ronde, peser le pour et le contre.» Néanmoins, M. Gélineau se questionne sur ce qu’a affirmé le conseiller municipal. «Si la Ville est pour l’environnement, elle ne le démontre pas.»

Intervenant sur le même sujet, le conseiller de Sainte-Famille, Martial Lévesque, a fait valoir l’importance de diversifier l’économie de Sept-Îles pour ne pas revivre la crise des années 80. «On ne diversifie pas l’économie avec une usine de bouletage, c’est encore du fer», a répliqué M. Gélineau. Et interpellé par M. Miousse sur son ancienne candidature à la mairie, M. Gélineau répond par l’affirmative à la question du conseiller: «Si j’étais maire, je n’aurais pas peur de dire non à certains projets.»

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