Yvan Pedneault: Ses proches prêts pour la grande finale

Visiblement fières et émues du parcours accompli par leur petit frère, finaliste à La Voix, Cathy et Josée Pedneault seront aux côtés d’Yvan, ce soir, pour cette étape ultime. Peu importe l’issue de cet aventure, elles sont convaincues que la visibilité obtenue par cette expérience pourra lui permettre d’enfin faire carrière dans le milieu musical après des années de dur labeur.

À ses débuts, Yvan Pedneault s’est intéressé à l’aspect technique d’une production théâtrale au sein de la Troupe de théâtre musical du Masque d’Or. «Il était présent lors des répétitions. Il était alors le mieux placer pour prendre la relève des comédiens qui se désistaient ou qui devaient quitter la région pour poursuivre leurs études. Au départ, il voulait être humoriste. C’était à ce moment-là un métier plutôt méconnu», confie sa sœur, Josée Pedneault.

Parmi ses mentors, on retrouve l’une de ses professeures de français, Marie-Josée Lévesque. «Elle lui donnait accès à l’auditorium de l’école Manikoutai à Sept-Îles pour qu’il puisse répéter. Elle l’a encouragé à sa manière à faire carrière dans ce milieu, souligne-t-elle. Quand l’intérêt pour le chant s’est confirmé, on lui a recommandé de suivre des cours de musique pour apprendre à jouer d’un instrument. C’était avant qu’il décide de se diriger en théâtre musical.»

Un moment marquant

En vedette dans différentes productions théâtrales au Québec, l’interprète septilien s’est décidé à tenter sa chance à Toronto. «Il faut dire que les tournées au Québec sont souvent de courte durée. Yvan était réticent à tenter sa chance dans la métropole canadienne, car il ne parlait pas vraiment l’anglais à ce moment-là, précise Cathy Pedneault. Lorsqu’il a passé son audition devant les deux membres vivants de Queen (Roger Taylor et Brian May), il n’était pas nerveux. Il était convaincu qu’il n’aurait pas décroché le rôle et c’est l’inverse qui s’est produit», poursuit sa sœur.

Lorsqu’il a appris la bonne nouvelle, il n’a pas vraiment eu de réaction. Il était alors loin de se douter que cette expérience allait être aussi significative pour lui. Malgré toutes ses opportunités, Yvan Pedneault avait envie d’être plus souvent auprès de ses proches. Une situation qui l’a amené à participer à La Voix. «On l’a soutenu dès le départ. Tout comme lui, on voulait qu’il puisse en arriver à vivre de ce métier qui le passionne vraiment, renchérit-elle. On ne souhaite que son bonheur. C’est aussi la première fois qu’il chante en son nom.»

Un succès inespéré

De nature déterminée, le Septilien retient l’attention par sa très grande assurance et surtout ses talents vocaux. Une réelle complicité s’est développée entre lui et son coach, Marc Dupré, qui l’a littéralement pris sous son aile, aux dires de ses sœurs. «Ils sont devenus de véritables amis. Ils ont beaucoup de points en commun. Il a établi avec lui une relation qu’il n’aurait pu établir avec un jeune interprète dans la vingtaine, explique Josée Pedneault. Ils se respectent mutuellement. Une chose est certaine, leur collaboration n’est pas près de s’arrêter.»

Finaliste à cette émission de téléréalité, il en a également surpris plusieurs par sa très grande authenticité, son sens de l’humilité et la puissance de sa voix riche en émotions. «Comme il a dû travailler si fort pour en arriver là, il ne tient rien pour acquis. Il est resté fidèle à lui-même. On est très heureux de cet engouement à son endroit. On ne pouvait pas demander mieux. On se sent très fébrile pour lui. Peu importe le résultat, il en ressort déjà gagnant. Cependant, on souhaite que les gens nous aident à la ramener au Québec», affirme Cathy Pedneault.