Wapikoni mobile: Une première escale concluante à Pakua-Shipi

Par Éditions Nordiques 27 octobre 2016
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On aperçoit ici tous les membres de cette équipe de production de la Wapikoni mobile lors de cette escale à Pakua Shipi.

Une équipe de la Wapikoni mobile vient de compléter une escale à Pakua Shipi, le 13 octobre, durant laquelle trois films, mettant en vedette une vingtaine de participants issus de cette communauté, ont été réalisés. Ils abordent diverses thématiques reliées à la réalité autochtone.

Coordonnatrice pour la Wapikoni mobile, Marie-Ève Bergeron trace un bilan positif de cette première escale complète à Pakua Shipi. «Le défi en a surtout été un technique. Par exemple, l’accès à Internet n’avait rien de simple, précise-t-elle. Malgré tout, ça s’est bien déroulé.  L’équipe de production a apprécié son expérience. Elle a été très bien accueillie dans la communauté.»

«On était dans une communauté de 200 personnes. On est très satisfait de la participation obtenue. Pour nous, c’était une première expérience à cet endroit. Ça représente en soi un défi supplémentaire. On doit faire connaître la wapikoni et démystifier tout ce qu’implique la réalisation d’un film, les différentes étapes à franchir. On peut difficilement demander mieux. C’est une très belle réussite», lance-t-elle.

Les sujets abordés

Sur les trois courts-métrages réalisés lors de cette escale, «Pakua-283» aborde la réalité d’un policier, Carl Antoine Fontaine. Originaire de Mani-Utenam, ce père de six enfants a choisi d’exercer son métier dans cette communauté autochtone de la Basse-Côte-Nord. Une décision qu’il ne regrette aucunement, malgré l’éloignement de ses proches.

De son côté, «Regard d’enfants», présente une vision plus personnelle de la communauté à travers le regard d’enfants. Un portrait naïf et ludique duquel se dégage beaucoup d’espoir. Un bel  hymne à la vie pour les gens qui y résident en quelque sorte.

Son équipe

Pour lui permettre de bien s’intégrer à cette communauté, la Wapikoni mobile a recouru au service de Capri Lalo à titre de coordonnatrice locale. Un atout qui lui a permis d’établir plus facilement un certain lien de confiance entre les participants et les membres de son équipe de production composée de deux cinéastes accompagnateurs, François Laurent et Nicolas-Alexandre Tremblay, ainsi que d’un intervenant jeunesse, Francis Desroches.

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