Wapikoni mobile: Karen Pinette Fontaine s’illustre à nouveau

Par Éditions Nordiques 22 mai 2017
Temps de lecture :

Les honneurs ne font que se multiplier pour Karen Pinette-Fontaine qui espère réussir à faire carrière dans le milieu du cinéma.

Participante au concours «3,2,1…Passion!» de la Wapikoni mobile, Karen Pinette-Fontaine s’est vue décerner le prix Coup de cœur du jury grâce à son court métrage «Batailles». Une distinction que cette jeune femme d’Uashat mak Mani-Utenam reçoit comme une belle marque de reconnaissance de ses talents de cinéaste.

Lors de l’édition 2016-2017, huit courts métrages réalisés lors de différentes escales de la Wapikoni ont été soumis à un jury formé de sa directrice et co-fondatrice, Manon Barbeau, de la directrice des dépendances et de l’itinérance au ministère de la Santé et des Services sociaux, Sonia Morin et de sa directrice des communications, Mélanie Leclerc.

Ces œuvres cinématographiques représentent le résultat du travail acharné de jeunes, accompagnés par les équipes terrain de ce studio mobile en audiovisuel qui circule dans différentes communautés au Québec et à l’étranger. Cette année, une emphase particulière a été mise sur le thème de l’engagement dans ses passions comme moyen de se protéger ou de s’éloigner des problèmes liés à la consommation et au jeu.

Ce métier de cinéaste que Karen Pinette-Fontaine souhaite exercer davantage lui a permis de mettre récemment la main sur le prix «Leaders et personnalités» attribué par l’organisme Racine Croisée qui s’assure de mettre en lumière la diversité au Québec. Une récompense accordée par sa collaboration avec la Wapikoni mobile et reliée au fait qu’elle prône dans son court métrage, la fierté de ses racines autochtones.

Des expériences enrichissantes

Karen Pinette-Fontaine s’est fait remarquer par sa participation à l’émission «Le Rythme» sur APTN. Une expérience qui remonte à l’automne 2015 et qu’elle considère marquante, même si elle n’envisage pas faire carrière dans le milieu musical. Elle souligne avoir une affection profonde pour tout ce qui entoure le domaine de l’audiovisuel. Un intérêt qui s’est confirmé à la suite d’une escale de la Wapikoni mobile dans sa communauté.

Référée par Florent Vollant, elle a été invité à participer à une édition spéciale du Camp chanson de Petite-Vallée en tant qu’auteure-compositrice-interprète. «J’étais surprise qu’il ait pensé à moi. J’ai su qu’il m’avait découverte lors de ma participation à Secondaire en spectacle. Je serai entourée d’artistes autochtones du milieu musical fort talentueux, dont Matiu», enchaîne-t-elle.

Elle entend profiter au maximum de cette expérience. «J’irai y chercher des outils qui me seront utiles. Ça répond au besoin constant que j’ai d’apprendre, de sortir de ma zone de confort, indique-t-elle. Je suis capable de mettre davantage ma timidité de côté. Je m’ouvre plus facilement aux gens et non pas seulement en tant qu’artiste. Je m’en serais voulu de ne pas saisir cette opportunité.»

Partager cet article