Véronik Mallet veut se rendre à Pékin!

Par Sylvain Turcotte 7:00 AM - 13 novembre 2020
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Dans le contexte de la pandémie et des compétitions incertaines ou sous formes différentes, la Septilienne Véronik Mallet garde la motivation avec son rêve de participer aux Oympiques en 2022.

Comment garder la motivation sportive quand tout est arrêté ou presque sur la planète? Les Olympiques! C’est ce qu’a en tête la patineuse Véronik Mallet en cette année d’incertitudes liées à la COVID-19. La Septilienne est de retour à l’entraînement depuis juin, «mais on ne sait pas ce qui s’en vient, ce qui sera annulé à la dernière minute».

Véronik Mallet s’entraîne à Oakville, en Ontario, depuis un an. Ça fait près de deux mois qu’il est possible d’être plus que quatre patineuses et patineurs sur la glace en même temps à son site d’entraînement. La nouvelle limite permise est de seize.

Pour le moment, la Septilienne prendra part au Championnat «A» de la section Québec – Patinage Canada. Dans le contexte, cette compétition se déroulera bien différemment. Les athlètes disposent d’environ un mois pour acheminer les vidéos de leurs programmes (court et libre) qui seront par la suite jugés.

Il en sera de même pour le Défi Canada, qui se tiendra aussi «en ligne» en décembre, sous le même format. Ce n’est qu’en janvier que les patineuses et patineurs seront évalués.

«J’ai hâte de voir comment ça va se passer dans le contexte. Ça sera difficile de se sentir en compétition quand tu fais ça seule dans ton aréna. J’ai hâte de voir la première fois».

Pour les Championnats canadiens, qui devraient se tenir à Vancouver en février 2021, rien n’est encore confirmé pour la façon dont cela déroulera, «en vrai (en personne) ou en ligne».

Fort possible qu’il n’y ait que douze athlètes et non dix-huit pour la compétition chez les femmes.

Pékin 2022

Qu’est-ce qui motive Véronik Mallet derrière tout ça? La saison 2021-2022, qui sera sa dernière, la fin du cycle olympique.

L’athlète âgée de 26 ans aspire encore aux Olympiques, le rendez-vous de Pékin en février 2022. «Mon objectif d’ici l’an prochain, c’est de travailler sur mon triple axel. C’est un gros objectif. Il n’y a pas une femme au Canada qui l’a encore réussi. C’est aussi l’année olympique l’an prochain, j’y rêve encore».

Mallet parvient aussi à garder la motivation en demeurant dans une maison avec six autres athlètes à Oakville, ville où elle se plaît depuis novembre 2019.

L’après-patin

Entre les deux heures de patinage par jour, l’entraînement hors glace, le Pilates et le cardio, la Septilienne suit quelques cours à distance. Quand elle tournera la page sur le patinage artistique, une carrière de près de vingt ans, elle envisage œuvrer dans l’enseignement ou redonner à son sport comme entraîneure.

D’ici là, on va lui souhaiter de réaliser son rêve!

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