Union 138 et la Société du pont évincées des bureaux du MTQ

Par Steeve Paradis 2:47 PM - 13 Décembre 2019
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Le groupe de membres de la Coalition Union 138 et de la Société du pont sur le Saguenay qui ont occupé des bureaux du MTQ à Québec vendredi ont été escortés à l’extérieur par les policiers. On reconnaît à l’arrière le président du Conseil central Côte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay (second à droite), en discussion avec le président de la Société du pont, Marc Gilbert. Photo courtoisie

Des membres de la Coalition Union 138 et de la Société du pont sur le Saguenay ont occupé vendredi les bureaux des grands projets du ministère des Transports, à Québec, afin d’exiger de nouveau la nécessité de poursuivre les travaux du bureau du projet de pont sur le Saguenay. La seule réponse qu’ils ont eue, c’est celle des policiers venus pour leur faire quitter les lieux.

« On souhaitait parler au ministre (François) Bonnardel ou à tout le moins un membre de son cabinet, mais on n’a pas pu parler à qui que ce soit jusqu’à ce que la police vienne nous évincer », a expliqué le président du Conseil central Côte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay, qui assure que la sortie du groupe s’est faite dans le calme.

Avec cette occupation des lieux, qui a eu lieu de 11 h à 13 h 30, le groupe avait comme objectif d’obtenir l’assurance que le bureau du projet du pont allait reprendre ses activités de la manière prévue par le précédent gouvernement libéral. Force est de constater que l’objectif n’a pas été atteint.

« C’est un signe inquiétant de voir qu’on n’est pas capable de parler à personne », a déclaré M. Tremblay, qui était notamment accompagné du maire de Sept-Îles ainsi que des préfets des MRC de Charlevoix-Est et de Manicouagan.

« Ce qu’on en tire comme constat, c’est que (le gouvernement) n’a pas du tout l’intention d’aller de l’avant dans ce dossier. Ça en dit long et ça démontre qu’on devra se mobiliser comme région », de signifier le syndicaliste en ajoutant : « Ce n’est pas un pont qu’on demandait, c’est juste un appel d’offres pour lancer l’étude de faisabilité ».

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