Un spectacle de cirque sous un grand chapiteau

Par Éditions Nordiques 3 septembre 2013
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À l’occasion des festivités entourant le 20e anniversaire de la Salle de spectacle Jean-Marc-Dion, la compagnie Vague de cirque s’amènera à Sept-Îles, du 5 au 8 septembre. Sous un grand chapiteau aménagé sur le terrain de soccer du Centre socio-récréatif, le public pourra assister à quatre représentations du spectacle Caroussel et cordes à linge.

L’humour comblera une bonne partie de cette production, la quatrième création de Vague de cirque, qui s’articule autour de la vie foraine, pour recréer une autre époque, où le mode de diffusion se faisait de villes en villages. La compagnie se promène donc à travers le Québec et le Labrador, durant l’été, et s’installe une semaine à différents endroits, en trainant son chapiteau et ses équipements en caravane pour faire vivre le cirque dans une autre dimension.

«Le spectacle est inspiré des imprévus et décalages de la tournée. C’est à la fois une atmosphère féérique et des moments du quotidien. On joue sur ce contraste-là pour faire la mise en scène des ratés du cirque et présenter des anecdotes, le tout avec beaucoup d’humour», précise Noémie Gervais, cofondatrice de Vague de cirque, avec son conjoint Alain Boudreau.

En toute intimité
Sous le chapiteau, ce sont uniquement 200 places qui sont disponibles. Cette formule permet à l’auditoire d’avoir une vue imprenable sur les différents numéros, de la jonglerie à la voltige, en passant par les cordes volantes et le main à main. «C’est un petit chapiteau, alors les gens sont très proches de l’action. Les acrobates sont à deux pouces de leur nez. Ça donne vraiment une autre dimension de l’aspect du risque», admet Mme Gervais.

Un clown du nom de Philippe Trépanier dirige le spectacle, en faisant participer le public et en improvisant selon l’auditoire en face de lui. D’autres artistes font leur apparition, souvent en groupe, pour divertir, chacun avec leur art bien particulier. Ce sont, pour la plupart, des acrobates qui ont fait partie de grands cirques, comme le Cirque du Soleil ou le Cirque Éloize.

Pour donner un avant-goût des prestations, Fanny Castonguay et Yannick Blackburn, entre autres, réalisent un numéro de trapézistes sur des balançoires, alors qu’Emmaline Piatt conquit les spectateurs avec ses contorsions originales. Deux Australiens, qui ont été formés à l’École nationale de cirque de Montréal, font vivre des émotions fortes avec leur haute voltige.

Arcs, barre russe, cerceaux, costumes romantiques inspirés des années 50, numéros d’équilibre et musique de carrousel sont autant d’éléments qui combleront les yeux et oreilles des personnes qui prendront place sous le chapiteau. «En formule cabaret, les gens peuvent prendre un verre. C’est très convivial et ce n’est pas juste pour les familles. Seul, en couple ou entre amis, il s’agit d’une belle sortie. Il faut le vivre au moins une fois», indique Noémie Gervais

L’aventure se poursuit
Pour Noémie et Alain, qui ont sillonné la planète avec leur numéro de mains à mains pendant plus de 15 ans, Vague de cirque est né d’un désir de revenir au bercail, après maintes années passées dans leur bagage. «Après 15 ans de tournées et deux enfants, nous avons eu envie de revenir au Québec pour développer le cirque en région, alors que les spectacles se trouvaient plus concentrés à Montréal, Québec et Toronto», explique Noémie.

Au printemps 2009, l’aventure débute aux Îles-de-la-Madeleine, leur patelin. Cinq ans plus tard, l’intérêt pour ce mode de diffusion a crû, puisqu’ils sont accueillis dans des dizaines de coins pour présenter leur création une centaine de fois par année. «On est content de créer le cirque à notre façon, de fonctionner à notre rythme. Ça reste très ambitieux comme projet, mais on est passionnés», constate Mme Gervais. À l’hiver, la tournée se poursuit en Floride et dès l’été 2014, une nouvelle création pourrait voir le jour et sillonner les routes du Québec.

Texte: Julie-Andrée Verville et Éric Martin
Photo : Norbi Whitney

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