Un fleuriste nouveau concept dès le 2 octobre

Par Laurence Dupin 9:47 AM - 24 septembre 2020
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Meggie Henley, propriétaire de la future boutique, et Marie-Louise Fontaine, adjointe aux finances.

Une nouvelle boutique va ouvrir ses portes aux Galeries Montagnaises le 2 octobre prochain. Il s’agit d’un concept original de fleuriste ayant pour objectif la diminution de l’impact sur l’environnement.

Meggie Henley, propriétaire de la future boutique, et Marie-Louise Fontaine, adjointe aux finances, se sont rencontrées dans des circonstances tragiques, le décès au mois de janvier du meilleur ami de l’une et cousin de l’autre. « C’est comme cela que nous nous sommes rencontrées et nous nous sommes très bien entendues tout de suite », précisent-elles.

Marie-Louise Fontaine travaillait dans une minière, mais son poste a été supprimé. Meggie Henley travaillait Chez Raymonde fleuriste. « Cela faisait longtemps que je songeais à monter ma propre affaire », confie cette dernière. « Pour ma part, je souhaite aussi me mettre à mon compte, mais je ne savais pas trop dans quoi », renchérit Marie-Louise Fontaine. Elles ont donc décidé de se lancer toutes les deux dans l’aventure de la boutique Ostara.

« Nous avons des forces complémentaires. Dans la répartition des tâches, nous sommes à 50/50. C’est un peu grâce à la COVID que nous en sommes là. Cela nous ramène vers les choses importantes », précise Marie-Louise. « Nous voulons faire de bons salaires, bien sûr, mais en faisant quelque chose que nous aimons. »

Pour Meggie, « chez les fleuristes traditionnels, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas écologiques comme les tubes pour mettre les fleurs, les rubans, le cellophane… Au fil du temps, les fleuristes ont continué à utiliser du matériel à usage unique sans se poser de questions ». Pour elle, tout cela est du gaspillage et dans la future boutique tout va être fait pour réduire l’impact sur l’environnement.

Réduire son empreinte carbone

« Nous allons commander moins, mais nous ferons des commandes spéciales lorsque ce sera nécessaire. Lorsque les fleurs seront défraîchies, abîmées… nous allons récupérer tout ce que nous pourrons pour faire des bougies, des savons… Nous allons essayer de tout utiliser au maximum pour réduire notre empreinte carbone. »

La boutique va avoir un côté vintage qui passe notamment par le fait que toute la décoration est faite à partir de meubles, matériaux usagés. « Pour l’année prochaine, nous avons aussi trouvé des producteurs de fleurs québécois. Nous allons privilégier l’achat local, si ce n’est pas possible l’achat québécois puis canadien… Nous allons nous adapter au marché et à la demande de nos clients ainsi qu’aux prix. Car il est faux de dire que le prix des fleurs ne baisse jamais », confie Meggie.

« Il est important d’être honnête avec les gens qui font vivre notre commerce. Nous misons sur des choses de qualité à faible empreinte écologique. Nos prix vont être justes. Nous allons être à l’écoute de nos clients et nous adapter. »

Autre projet sur lequel les deux complices travaillent : un système de consigne de vase et vous pourrez aussi venir avec votre propre vase ou vos propres pots de fleurs en boutique pour les faire remplir.

Les fleurs ne seront pas les seules choses que vous pourrez trouver chez Ostara. « Nous allons avoir des produits de décoration d’une personne originaire de Port-Cartier, des produits pour le corps, des produits d’hygiène féminine, des plantes, des fleurs séchées, du funéraire avec un service personnalisé. Nous allons notamment offrir à la communauté Innue de ne pas payer les taxes. Et, bien entendu, nous proposons la livraison. »

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