Un budget décevant pour Duplessis, selon Lorraine Richard

Par Jean-Christophe Beaulieu 4:22 PM - 22 mars 2019
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Lorraine Richard

La députée de Duplessis, Lorraine Richard.

Le premier budget de François Legault a été déposé le 21 mars. Lorraine Richard salue les sommes allouées en santé et en éducation, mais déplore qu’il n’y ait rien de concret pour le comté de Duplessis.

Le budget provincial maintenant déposé, la députée de Duplessis se dit plutôt partagée quant à sa portée.

«Pour ce qui est de la santé, il y a de bonnes mesures et on augmente les montants, alors je suis contente. Une part va aux ainés, soit aux proches aidants et pour les soins à domicile», mentionne-t-elle, avant de donner son avis sur les failles qu’elle remarque.

«Je me dis qu’on manque de main-d’œuvre et je me demande si on va être capable d’améliorer les conditions de travail des infirmières et préposés. Je n’ai pas trouvé qu’ils ont mis l’accent là-dessus. On parle d’ajouter 900 lits en CHSLD, mais les CHSLD sont pour la plupart extrêmement vétustes», souligne la députée.

Elle salue le fait que le gouvernement Legault procède à des investissements en éducation. En effet, c’est un milliard de dollars qui sera injecté sur cinq ans pour le développement de la maternelle quatre ans.

«Mais [la maternelle quatre ans] ne fais pas nécessairement consensus au Québec. Je pense qu’on aurait été mieux d’investir plus amplement dans nos CPE et dans les autres ressources scolaires, tels les psychologues et orthopédagogues», observe-t-elle.

«Pas grand-chose pour Duplessis»

Outre la volonté d’aller de l’avant avec la desserte en gaz naturel, peu de mesures sont annoncées pour la région selon Lorraine Richard.

«Lorsqu’il est fait mention de la 138 ou de la 389 dans le budget, c’est pour dire qu’il y aura du déboisement dans deux tronçons. Il n’y a pas de sommes de mentionnées pour le prolongement de la 138 ou l’accélération des travaux de la 389», remarque-t-elle.

Elle déplore également le manque de transparence du gouvernement quant à la Société du Plan Nord (SPN). La SPN, rappelle-t-elle, fonctionne majoritairement avec des fonds publics.

«C’est le premier budget où on n’a aucun détail sur la SPN. Avant, on savait au moins ses budgets. C’est une crainte que j’avais quand la Société a été formée, qu’elle soit opaque», signale Mme Richard.

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