Tremblay s’amène sur la Côte-Nord

Par Éditions Nordiques 1 avril 2017
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En raison de sa très grande authenticité, Tremblay réussit à se tailler une place de plus en plus enviable dans le milieu artistique québécois.

Alors qu’il poursuit l’enregistrement d’un troisième album en studio, Tremblay s’offre une courte pause bien méritée pour faire escale sur la Côte-Nord. En effet, il est l’une des têtes d’affiche du volet spectacle du Téléradiothon La Récolte de l’Élyme des sables, le 2 avril aux Galeries Montagnaises.

De son vrai nom Maxime Desbiens-Tremblay, Tremblay s’est révélé à un large public à ses débuts grâce à son rôle de Manolo dans la défunte série jeunesse «Ramdam», diffusée à Télé-Québec. «Depuis, j’ai fait des voix dans des publicités. J’ai écrit des chansons pour d’autres artistes. Je n’ai pas eu d’autres rôles marquants à la télévision. Ça me manque, mais je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort», lance-t-il.

Malgré cela, l’artiste n’entend pas pour rien au monde délaisser le métier de comédien, même s’il consacre la plupart de ses efforts à sa carrière d’auteur-compositeur-interprète. «Ce sont des facettes de ma personnalité qui sont complémentaires. Comme comédien, on est plutôt interprète. On donne vie aux mots des autres et à des émotions qui ne sont pas les nôtres, soulève-t-il. Être auteur-compositeur-interprète exige un plus grand engagement émotionnel. C’est une réelle mise à nu.»

Une plus grande vulnérabilité

Quand il s’est décidé à vouloir faire carrière en musique, l’artiste ne voulait en rien s’inventer un personnage. «J’ai toujours souhaité qu’on puisse distinguer le comédien de l’auteur-compositeur-interprète. C’est devenu moins évident avec les médias sociaux. Jusqu’à maintenant, je suis très satisfait de cette décision», indique celui qui est en préparation d’un troisième album, dont il considère le contenu musical plus homogène.

«Son enregistrement se fait sur une plus longue période. J’espère pouvoir le lancer d’ici la fin 2017. Les chansons prennent une couleur différente. C’est un peu moins folk. C’est plus pop avec une touche d’électro», explique-t-il. «Je me permets de sortir des anecdotes pour aller vers des choses plus personnelles. C’est ce que j’apprécie chez d’autres artistes et c’est ce que je veux reproduire. C’est beaucoup plus imagé. Ça laisse une plus grande place à l’imagination.»

Une invitation appréciée

Amoureux de la Côte-Nord, cette invitation de l’Élyme des sables représente pour lui une opportunité de présenter ce nouveau matériel à des gens tout en s’associant à une bonne cause. «J’ai déjà accompagné des personnes en fin de vie, souligne-t-il. C’est un processus très paisible et sain. Il ne s’en dégage que du positif, renchérit-il. Ça confronte une personne et son entourage à la mort qui est inévitable. Une maison de soins palliatifs fait en sorte que ça se déroule dans un climat plus agréable et plus propice. Ça facilite le deuil qui s’en suivra.»

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