Tommy St-Laurent: Un passionné des insectes s’amène à La Feria

Par Éditions Nordiques 29 juillet 2016
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Fondateur du Labyrinthe des insectes, Tommy St-Laurent aura l’opportunité de revenir sur la Côte-Nord pour participer à la journée familiale de La Feria, le 30 juillet de 13h à 16h. Une opportunité pour les gens d’en savoir plus sur le fabuleux monde des insectes et d’en comprendre leur importance sur la planète.

Lors de cet événement, Tommy St-Laurent tiendra un kiosque où les gens pourront obtenir des informations sur les insectes, en plus d’en manipuler certaines espèces. «Je vais m’ajuster sur place, en fonction du site et  des gens. Je  vais délimiter un territoire pour ces insectes. Dans cette partie de saison, c’est là que j’en ai le plus de variétés. J’en apporterai facilement une dizaine de spécimens», précise-t-il.

Cette passion pour les insectes ayant pris forme à la suite d’un intérêt pour les papillons. «C’est en collectionnant les papillons que je me suis mis à m’intéresser aux insectes. J’en ai adoré leurs couleurs. Aujourd’hui, je suis conscient que ce n’est qu’une bribe du monde des insectes, soulève-t-il. Par la suite, je me suis rendu compte que le développement de la vie et de la planète nous est permis grâce à l’établissement des insectes. Je n’ai pu faire autrement que d’en être fasciné.»

Une plus grande ouverture

Au passage, il n’hésite pas à déplorer un très grand manque de connaissances à l’égard des insectes. Heureusement, la situation tend à changer. «L’intérêt est là. Les gens ne tardent pas à se regrouper autour de moi et à s’y intéresser. Comme j’adopte une approche positive, il m’est plus facile de remettre les pendules à l’heure», avance-t-il.

Un défi parfois difficile à relever puisque certains insectes sont considérés comme nuisibles. Une étiquette apposée par l’homme. «Elles viennent déstabiliser parfois l’économie. Pourtant, c’est l’humain qui demeure l’être le plus dangereux sur cette planète, insiste-t-il. On se doit de vivre en harmonie avec les insectes. On ne pourra jamais les enrayer. Si on le fait, ce serait carrément de l’autodestruction. On doit cesser de vivre dans la peur.»

Comme il l’a fait pour le Labyrinthe des insectes, l’entomologiste ne souhaite pas s’attaquer à la grande entreprise qui fait usage, encore aujourd’hui, de plusieurs pesticides à des fins commerciales. Il préfère plutôt s’adresser aux gens en utilisant des termes qu’ils sont en mesure de comprendre. Un élément qui constitue l’une de ses plus grandes forces. C’est ce qu’il entend faire à nouveau lors de sa participation à la Feria de Port-Cartier.

 

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