Tire le Coyote: Les deux pieds bien ancrés dans le folk

Par Éditions Nordiques 23 mars 2016
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Accompagné de trois musiciens, Tire le Coyote s’amène sur la Côte-Nord pour présenter son spectacle «Panorama», le 24 mars dans le hall d’entrée du Cégep de Sept-Îles. Une opportunité pour les gens d’effectuer la découverte de cet auteur-compositeur-interprète qui s’illustre par l’unicité de sa voix et de son répertoire musical à saveur folk.

Soucieux de se renouveler, Tire le Coyote se préoccupe d’apporter régulièrement des changements à son spectacle. «Je veux éviter de tomber en mode pilote automatique et rester sur le qui-vive. Je veux continuer à jouer de la musique avec autant d’énergie et de spontanéité. Je souhaite garder cette flamme», lance celui qui a réussi à retenir l’attention de plusieurs intervenants des arts de la scène lors de sa participation à la Rencontre du printemps du ROSEQ en 2015 à Havre-Saint-Pierre.

Sans avoir cherché à être plus accessible, l’artiste arrive à rejoindre un plus large public grâce à son plus récent album «Panorama». «Ce n’est pas un choix volontaire. Ça réside dans sa méthode d’enregistrement, explique-t-il. On l’a fait sur une bobine analogique et on a utilisé de vieux micros. Ça donne une fréquence et des sonorités plus vintage. Ça enlève le côté haute fréquence de certains instruments, dont ma voix.»

Un artiste qui accorde une très grande importance à la qualité du texte de ses chansons. «Pour moi, une chanson n’est pas complète si elle n’a pas un texte fort et travaillé. C’est la partie la plus difficile du travail. C’est là qu’on peut se démarquer, faire sa propre marque, développer son style, enchaîne-t-il. Je ne te dis pas que je réussis à le faire, mais j’y mets beaucoup d’énergie. Je ne réinvente pas pour autant la roue, mais il y a là un  travail de recherche. Ça me prend du temps pour écrire une chanson.»

Lorsqu’il est sur scène, il arrive à créer une bulle intimiste dans laquelle il se fait un devoir d’inclure les spectateurs. «Je veux les amener à passer par toute une gamme d’émotion. J’accorde une place importante à l’humour. J’interagis beaucoup avec  les gens. J’aime être en contact avec eux. J’évite de tomber dans la lourdeur. Je veux qu’ils aient du plaisir à venir me voir en spectacle. Je n’essaie pas de reproduire ce qu’on retrouve sur disque», affirme-t-il.

 

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