SISUR se fait entendre à Toronto

Par Éditions Nordiques 13 mars 2012
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Pendant que le premier ministre du Québec, Jean Charest, était de passage à Toronto pour promouvoir le Plan Nord à une conférence sur le secteur minier de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs, des membres de MiningWatch Canada ont fait entendre les revendications de Sept-Îles sans uranium (SISUR) et de Minganie sans uranium (MSU) auprès des mêmes investisseurs.

C’est au nom de SISUR et de MSU que des membres de MiningWatch Canada se sont présentés aux portes de la convention, le 6 mars dernier, afin d’y faire connaître les positions des deux regroupements citoyens nord-côtiers. «Le message vient de l’Est-du-Québec et on dresse le portrait de l’acceptabilité sociale sur les mines d’uranium, avec plus de 300 municipalités qui y sont opposées», a fait un des porte-paroles, Marc Fafard.

Le porte-parole déplore que le gouvernement Charest ne parle jamais de l’uranium dans ses présentations du Plan Nord, alors que le «seul projet concret du Plan Nord demeure, pour l’instant, celui de la mine d’uranium Matoush dans les monts Otish.» Selon le regroupement, 25 projets d’uranium sont en cours sur la Côte-Nord.

Sept-Îles sans uranium et Minganie sans uranium espèrent que leur opposition à Toronto influencera le cours de l’action à la Bourse des compagnies Strateco et Uracan, les principales sociétés derrière les projets uranifères en cours.

Photo ci-haut: Marc Fafard (Archives)

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