Sensei Claude Deschênes, Sensei 7e dan!

Par Sylvain Turcotte 20 juin 2014
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Claudelle Dumas sera du Triathlon de Joliette dimanche. La Portcartoise compte s’approprier une des deux premières places pour les Jeux du Canada.

Ils ne sont pas légion au Québec à détenir le 7e dan en karaté. Ils sont même les plus hauts gradés de la belle province de leur art martial. Dans ce petit lot, on retrouve Claude Deschênes, le Sensei du Dojo Central de karaté de Sept-Îles, qui enseigne son art martial, partage ses connaissances et qui s’enrichit continuellement depuis une trentaine d’années.

Ce nouveau grade, le fruit d’un an de travail, après avoir décliné une première invitation, a été acquis lors d’un camp international le week-end des 14 et 15 juin en Ontario. En plus de l’examen technique, épaulé de ses partenaires Jean-Yves Parisé et Yannick Chassé, il a dû présenter sa thèse, un précieux document dont il a eu l’aide de Lucie Chapados pour la correction.

Ce 7e dan, c’est un autre de ses nombreux défis que l’homme de 57 ans se fixe, histoire de toujours se perfectionner, d’être à l’affut des nouveaux rudiments de son art. «C’est dans les défis qu’un individu avance. Dans les arts martiaux, il n’y a pas de limite. Il y a toujours de nouvelles choses à apprendre pour faire améliorer les membres. Mon but a toujours été de faire en sorte d’être parmi les meilleurs au Québec. Enseigner, c’est un engagement et tu es redevable», a-t-il laissé savoir, une philosophie qu’il applique aussi dans son boulot chez Ferro Ford, enchaînant les multiples formations.

Une somme…
Du karaté, on pourrait dire que Claude Deschênes en mange. Il le pratique depuis l’âge de 19 ans. Il a fait partie à maintes reprises sur l’équipe du Québec comme athlète. Il en est maintenant l’entraîneur. En plus d’être l’instructeur-chef du Dojo Central de Sept-Îles, il est aussi juge, arbitre et examinateur de niveau international.

«Je n’ai jamais arrêté. Je prends mes vacances pour le karaté. Depuis ma ceinture jaune, je n’ai jamais manqué un stage de perfectionnement», a-t-il indiqué. Soyez sans crainte, sa famille goûte aussi à sa passion, sa femme comme ses enfants.

Tout ce qu’il a vécu comme athlète, comme instructeur ou autres fonctions, que ce soit en compétition ou en stage, l’ont fait grandir. «Ce qui fait le karatéka que je suis, c’est la somme de toutes les expériences auxquelles j’ai pris part, sans regard aux couleurs de ceintures ou aux grades. J’ai prouvé ma crédibilité en démontrant mon implication», a-t-il exprimé, fier aussi de dire que même en région, on peut.

Le karaté, son art martial, il l’applique positivement au Dojo. «Le but, c’est d’amener les gens à travailler avec le sourire. Il y a 200 membres au Dojo et l’atmosphère est bonne. Tout le monde veut s’aider. Le karaté, ce n’est ni la victoire, ni la défaite, mais c’est le dépassement de soi. Le plus dur adversaire, c’est de s’affronter soi-même. L’égo tu dois le laisser à la porte, à la même place que les chaussures», a souligné le Sensei.

8e dan?
La réponse n’a pas tardé à la question à savoir s’il visait le 8e dan. «On n’y pense pas, c’est beaucoup trop loin», a-t-il laissé rapidement entendre. Avec raison, car c’est au minimum huit ans avant de pouvoir se présenter à ce grade supérieur.

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