Sébastien Landry: «Game of Death» poursuit son rayonnement autour du globe

Par Éditions Nordiques 8 avril 2017
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Grâce à «Game of death», Sébastien Landry réussit à obtenir une visibilité appréciée un peu partout à travers le monde.

Coréalisé par Sébastien Landry et Laurence Morais-Lagacé, le film «Game of Death» a été projeté à trois reprises en première mondiale au festival «South by Southwest» qui s’est tenu à Austin au Texas du 10 au 19 mars. Pour le plus grand plaisir du cinéaste septilien qui mène de front plusieurs projets, il continuera de circuler autour du globe au cours des prochains mois.  

Pour diverses raisons, ce projet de film d’horreur a pris beaucoup de temps à se concrétiser. «On (lui et Laurence Morais-Lagacé)  avait collaboré ensemble auparavant sur La Chienne (un court-métrage qu’il a réalisé en 2012) et on avait eu beaucoup de plaisir. Les producteurs ont tellement apprécié notre travail qu’ils nous ont invités à soumettre un autre projet, indique-t-il. On s’est assis ensemble quelques semaines pour en jeter ses bases. On voulait que ce soit tout aussi gore, mais un peu plus joyeux.»

En effet, le scénario de «Game of Death» tourne autour de jeunes qui se décident à jouer à un jeu de société qui s’avèrera mortel pour certains d’entre eux. «À la base, ils ignorent ce à quoi ils s’exposent. Lorsqu’ils se font piquer, on leur laisse le choix de tuer 24 personnes ou de s’entretuer entre eux s’ils ne veulent pas que leur tête explose, explique-t-il. Une décision délicate et déchirante. Il y a beaucoup d’effusion de sang et l’action se déroule en temps réel.»

Un réel intérêt pour l’horreur

Amoureux du cinéma d’horreur, il est conscient que son œuvre cinématographique s’adresse à une niche de cinéphiles. «Il faut effectivement aimer le genre pour l’apprécier à sa juste valeur. Il y a pour ça un bon public autour du monde. Je mène certains projets parallèles plus accessibles qui ne pourront pas obtenir un tel rayonnement, soulève-t-il. Une suite n’est pas complètement écartée. La fin y laisse place, mais je préfère concentrer mes efforts sur d’autres projets pour l’instant.»

Disponible en France sous la forme d’une série et très prochainement aux États-Unis, le film ne peut pas être vu pour le moment au Canada à l’exception de certains festivals où il figure à leur programmation. «Ça devrait se faire dans les prochains mois. Je m’apprête à me rendre au Brésil, en Espagne, en Angleterre et ailleurs au Canada pour en faire sa présentation» indique celui, qui avec son collègue est en postproduction pour une comédie musicale  «Polyvalente», diffusée au cours du printemps sur TV5. Elle met en vedette, entre autres, Joël Legendre et Philippe Touzel.

Projets à venir

Le cinéaste travaille à la réalisation d’autres projets de long-métrage, mais il ne peut rien confirmer pour l’instant puisqu’il est en attente de réponse à des demandes de financement adressées à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) du Québec. Une chose est certaine, il demeure confiant quant à leur concrétisation.

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