Ryan Kennedy en formule intimiste au Graffiti

Par Jean-Christophe Beaulieu 11 juillet 2018
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Le folk enveloppant et chaleureux de Ryan Kennedy résonnera dans l’enceinte du Graffiti ce vendredi.

De passage dans la région, l’artiste vient proposer aux Port-Cartois son univers folk et sa voix unique. Il dit réserver quelques primeurs au public.

Rares étaient ceux qui ont eu l’opportunité de voir Ryan Kennedy lors de son premier passage dans la région en 2016. En performance à la chapelle du Vieux-Poste, l’artiste était venu présenter «Home fires», son premier album aux sonorités folk et rappelant l’univers de Neil Young.

«Il y a beaucoup d’artistes qui m’influencent et j’aime Neil Young en effet, mais je crois qu’on est influencé par tout ce qui rentre dans nos oreilles. Pour Love is Gold, le deuxième album, le son est plus alternatif indie», explique-t-il. Il mentionne s’être inspiré de Beck et Bon Iver pour Love is Gold, sorti en octobre dernier. Les guitares, qui cèdent la place aux claviers, contribuent à donner à l’album une ambiance plus mystérieuse.

«J’écris les chansons, je choisis les musiciens et je produis les albums. Ça peut être coûteux, mais en contrepartie tu as plus de liberté dans le processus de création qu’en étant avec une maison de disque».

Dans sa création, le musicien se laisse guider par son parcours de vie, qu’il juge lui-même comme étant atypique. Souvent autobiographiques, ses compositions ont un effet de guérison.

«C’est cliché, mais écrire c’est une façon de s’extérioriser, de laisser sortir ce qu’on a dans le cœur et dans le ventre. C’est un processus d’autoguérison, de canalisation des émotions. Ça fait toujours du bien», affirme-t-il.

Une primeur pour Port-Catier

Pour sa performance à Port-Cartier le 13 juillet, la formule sera «intimiste». Il sera accompagné de deux musiciens. L’harmonica et la guitare seront à l’avant-plan.

«Ça va être un spectacle très intime, comme si je jouais dans mon salon. C’est ce que j’aime dans le fait de jouer dans une petite salle du genre. J’ai vraiment hâte de rencontrer les gens et surtout de leur présenter mes nouvelles chansons, qui n’ont jamais été entendues». Le troisième album étant déjà écrit, les Port-Cartois seront effectivement les premiers à entendre quelques morceaux parmi les nouvelles compositions de Ryan Kennedy.

La Voix

C’est en tant que participant à l’édition 2016 de La Voix qu’il a été connu du grand public. Deux ans plus tard, il affirme que l’expérience a été très formatrice.

«Il y a beaucoup de monde qui ont fait l’émission, mais qui veulent s’en dissocier le plus possible par la suite. C’est sûr que ça peut être fatiguant de se faire reconnaître que pour ça, mais en même temps, ça a véritablement lancé ma carrière. Ça aide beaucoup pour jouer dans les radios entre autres», relate-t-il. Sa pièce «Honest song» avait effectivement été l’une des chansons francophones les plus jouées au Québec en 2017.

«C’est formateur pour la scène aussi. Auparavant, je pouvais être nerveux de jouer devant une centaine de personnes. Mais quand je fais des festivals de 1000 personnes et plus aujourd’hui, j’ai toujours hâte de monter sur scène. Faire une émission de télévision devant trois millions de personnes, ça casse un peu le stress et la gêne». Sa participation remarquée à The Voice en France cet hiver aura aussi été une bonne bougie d’allumage pour y lancer son album et s’y faire connaître.

Entre ses spectacles aux Îles-de-la-Madeleine, en République Dominicaine et en France, Ryan Kennedy sera au Café-théâtre Graffiti le 13 juillet.

 

 

 

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