Pointe est de la rivière Moisie: 68 sites de villégiatures visés par la Ville

Par Éditions Nordiques 24 novembre 2015
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La Ville de Sept-Îles a mandaté l’avocat Luc Dion pour mettre en demeure une société à numéro qui loue des terrains à l’est de la rivière Moisie et qui ne se conforme pas aux réglementations environnementales.

Selon la Ville, on ne peut pas parler de «squat», comme ce fut le cas il y a quelques années à la pointe ouest de la rivière, puisque les villégiateurs paient un loyer à la municipalité pour occuper leur terrain. Cependant, la Ville est intervenue à plusieurs reprises depuis un an pour s’assurer que les résidents, qui forment cette société, se conforment aux différents règlements sur l’environnement, dont l’évacuation des eaux usées et la coupe de végétation sur les rives causant l’érosion des berges. En tout, 68 de ces terrains sont visés par la Ville.

Le maire de Sept-Îles a rappelé qu’il y a des normes et des responsabilités à respecter lorsqu’on loue un terrain à la municipalité. Le directeur général de la Ville, Claude Bureau, a qualifié ce cas de «situation anarchique». La conseillère du secteur, Louisette Doiron-Catto, a été mise au courant du problème l’an dernier. Elle a précisé que certains résidents dans le secteur sont conformes.


 

La Ville a sévi contre des “squatteurs”, il y a quelques années à la pointe ouest de la rivière Moisie. (Photo: Archives – Le Nord-Côtier)

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