Parc Ferland: 380 nouvelles maisons mobiles en vue

16 juillet 2014
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Un groupe de constructeur lorgne un projet d’agrandissement d’une valeur de près de 60 millions $ au parc Ferland. Le Groupe Keops, entreprise de la région de Québec, souhaite ajouter 222 unités à l’ouest du secteur actuel, d’ici cinq ans.

L’entreprise a remporté l’appel d’offres lancé par la Ville de Sept-Îles en 2013, qui souhaitait obtenir des propositions de développement pour son terrain vacant de 135 000 mètres carrés. Un projet ambitieux estimé à 42 millions $. Plus encore, une fois cet objectif complété, le projet pourrait continuer de croître pour atteindre 380 maisons mobiles et une valeur totale de 60 millions $.

Une première phase de 78 unités résidentielles unimodulaires pourrait être lancée, dès le printemps 2015. L’ex-Nord-Côtier et président du Groupe Keops, Steeve Trudel, est convaincu que le marché des maisons mobiles a été laissé-pour-compte au cours des dernières années.

«Pour les jeunes couples en appartement, actuellement, il n’y avait pas de marché. On part soit d’une maison usagée au-dessus de 200 000 $ avec beaucoup de rénovations à faire, ou de projets de jumelés à 250 000$ avec un sous-sol pas fini, ou encore, d’une maison à 300 000$», a illustré l’entrepreneur.

Avec le projet Parc Ferland 2.0, l’homme d’affaires est d’avis qu’il viendra offrir une avenue intéressante aux premiers acheteurs. Ayant lui-même fait l’achat de maisons mobiles au parc Ferland par le passé, il est persuadé que son projet sera un plus pour l’accès à la propriété.

«J’ai commencé comme ça, moi, quand j’étais jeune. S’il n’y avait pas eu le parc Ferland, j’aurais eu beaucoup plus de difficulté à me partir dans la vie», a-t-il relaté. Le prix des futures résidences n’a pas encore été fixé, mais devrait se situer sous la barre des 200 000$.

Livraison pour 2015
Le projet se ferait en partenariat avec l’entreprise nord-côtière Groupe Tech. Des travaux de défrichage pourraient être entamés cet automne, à la suite de l’obtention des autorisations nécessaires de la part du ministère de l’Environnement et de la municipalité.

«La Ville attend toujours, dans n’importe quel projet, d’avoir une idée des coûts et de l’étendue des projets pour voir ce qui en est et savoir si les infrastructures existantes sont suffisantes pour l’accueillir. Tout ça a été remis et suite à ça, ils nous ont donné un avis favorable, il y a quelques semaines», a expliqué M. Trudel.

Les plans finaux sont sur le point d’être complétés et déposés au ministère. Contrairement aux habitations actuelles, les terrains seraient vendus plutôt que loués. Déjà, les gens peuvent réserver leur droit de priorité sur le choix des terrains via le site web du projet. Les premières livraisons pourraient se faire à l’été 2015.

(Images: courtoisie – Groupe Keops)

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