Négociation collective: Les agents correctionnels bloquent le chantier de la nouvelle prison

Par Éditions Nordiques 22 mars 2016
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Des agents correctionnels, affiliés à la CSN, ont manifesté devant le chantier de la nouvelle prison de Sept-Îles.

Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, des membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ), affilié à la CSN, ont monté le ton en bloquant, durant quelques instants le 21 mars au matin, l’accès au chantier de la nouvelle prison provinciale de Sept-Îles.

Les membres du syndicat font des manifestations un peu partout au Québec depuis quelques semaines. Le 21 mars, c’était le tour de Sept-Îles, mais les agents et agentes «ont décidé d’augmenter la pression en appui à leur comité de négociation nationale».

La prison de Sept-Îles se trouve présentement dans des locaux vieillissants au sous-sol du palais de justice. Une nouvelle prison est présentement en construction sur le boulevard Vigneault. Selon la CSN, «la négociation actuelle porte sur des enjeux majeurs», dont la question de la santé et la sécurité du travail.

«La nature même de notre métier fait en sorte de nous plonger dans des situations risquées, parfois même périlleuses, autant sur le plan physique que psychologique. C’est donc une priorité essentielle pour nous, l’employeur doit comprendre qu’aucun recul n’est envisageable, notre mobilisation en fera foi», a affirmé Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ-CSN.

Les agents correctionnels s’inquiètent aussi de «la lenteur du recrutement des nouveaux agents, nécessaires pour l’ouverture de la nouvelle prison». Mathieu Lavoie mentionne qu’un «nouveau centre de détention, c’est bien, mais il faut les agents nécessaires pour le faire fonctionner».

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