Mylène Paquette: Une rencontre marquante avec le Queen Mary 2

Par Éditions Nordiques 3 octobre 2017
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La rameuse océanique Mylène Paquette a vécu un «feeling incroyable» lorsqu’elle a croisé la route du Queen Mary 2, en plein cœur de l’Atlantique, lors de sa traversée à la rame de l’océan en solitaire, à bord du Hermel, en 2013. Une rencontre inespérée qui lui aura permis de continuer son périple et une «étape marquante» pour celle dont l’histoire fera, à partir de ce moment, le tour du monde.

«Comment ça va à Sept-Îles?», lance au bout de la ligne, curieuse et sincère, Mylène Paquette à propos de la ville nord-côtière dont elle s’est attachée. C’est que le célèbre bateau jaune de l’aventurière a trouvé refuge à Sept-Îles après son exploit de 2013, alors que c’est chez un couple d’amis, sur les plages de Matamec, qu’elle a trouvé l’inspiration pour l’écriture de son autobiographie Dépasser l’horizon.

Jointe au téléphone quelques jours avant son passage à Sept-Îles, dans le cadre de l’escale du Queen Mary 2, Mylène Paquette a raconté en quoi son histoire est intimement liée au navire de la Cunard. «Lorsque le Port de Sept-Îles m’a contacté pour savoir si je pouvais être à Sept-Îles le 2 octobre, j’étais contente d’être libre. J’ai revu le Queen Mary 2 une première fois en Angleterre. Je me sentais enchantée de pouvoir monter à bord. Je ne pensais pas le revoir aussi tôt.»

«Mon équipe au sol s’est aussitôt mise à chercher du ravitaillement à proximité et me donner accès à un téléphone satellite. Au lieu de trouver un petit voilier, ils sont tombés sur le bateau de croisière le plus prestigieux au monde!» -Mylène Paquette sur sa rencontre inespérée avec le Queen Mary 2

Cinq ballots de vivres et un «feeling incroyable»

En 2013, en plein cœur de l’océan, Mylène Paquette est passée au travers d’une violente tempête qui a causée des bris d’équipement au Hermel. «Mon équipe au sol s’est aussitôt mise à chercher du ravitaillement à proximité et me donner accès à un téléphone satellite. Au lieu de trouver un petit voilier, ils sont tombés sur le bateau de croisière le plus prestigieux au monde!», raconte-t-elle. Cinq ballots remplis de vivres et d’équipements ont été remis à l’aventurière. «Il y avait des lettres, des fruits, des viennoiseries, du chocolat, du papier de toilette. Il y avait même une bouteille de vin.»

Mylène Paquette se rappellera toujours du «feeling incroyable» qu’elle a ressenti en voyant le navire. «J’étais seul depuis 84 jours et ensuite je vois 4 000 personnes qui me saluent de la passerelle. C’était un feeling incroyable. C’est quelque chose qui va me marquer dans la vie pour longtemps», explique Mme Paquette.

Cette rencontre inespérée aura été une «étape marquante» dans l’aventure de la rameuse océanique, puisqu’elle a pu continuer sa traversée de l’Atlantique et que son histoire était désormais connue du grand public. «Plein de gens ont pris connaissance du projet. Ç’a été un peu un coup de publicité pour moi. Les gens se sont mis à suivre mon périple. L’histoire a fait le tour du monde», raconte Mylène Paquette qui avait toujours rêvé auparavant d’un jour voir le prestigieux navire de croisière.

La rencontre entre le Queen Mary 2 et l’aventurière aura aussi marqué la compagnie Cunard puisque l’événement faisait partie des moments marquants de l’histoire du navire lors des festivités de son dixième anniversaire.

Le Mylène Cocktail

Mylène Paquette et son Mylène Cocktail.

Mylène Paquette a pu faire la visite du Queen Mary 2 à son port d’attache de Southampton, en Angleterre, peu de

temps après sa traversée de l’Atlantique. Elle a ainsi pu commander un Mylène Cocktail, directement inspiré de son histoire. «C’est un drink qui est jaune comme mon bateau avec 5 petites fraises pour représenter les cinq ballots qu’ils m’ont donné.» La jeune femme ne manquera pas de faire un tour à l’intérieur du navire, lors de son passage à Sept-Îles, pour voir si son drink est toujours en vente.

En plus de renouer avec le Queen Mary 2, Mylène Paquette aura aussi l’occasion de revoir son «bébé», le Hermel. «J’espère qu’ils vont me laisser un petit cinq minutes seule avec. Quand j’embarque dedans, je replonge en plein milieu de l’océan.»

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