Mine Arnaud présente son étude d’impact environnemental

Par Éditions Nordiques 16 janvier 2013
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Mine Arnaud profite du début de l’année pour présenter à la population les compléments de l’étude d’impact sur l’environnement, déposé en décembre dernier, auprès des instances gouvernementales. La société qui envisage de construire une mine d’apatite dans le canton Arnaud, près de Sept-Îles rapporte que les résultats ne montrent pas de dépassement de norme, et réitère sa volonté de travailler avec l’ensemble de la communauté.

Les représentants de Mine Arnaud sont particulièrement fiers de rendre publique l’étude d’impact environnementale. «Dans un processus normal, l’étude d’impact ne devrait pas être rendue publique, temps qu’elle n’a pas été validée par les instances gouvernementales, nous avons finalement 15 mois d’avance, s’est targuée Marie-France Therrien, coordonnatrice en environnement chez Mine Arnaud. Notre objectif est d’améliorer le projet et de travailler avec les gens du milieu», a-t-elle poursuivi.

Selon la coordonnatrice en environnement, l’étude de plus de 5000 pages contenue dans différents classeurs n’indique pas de dépassement de normes par Mine Arnaud. Elle promet également qu’aucune question n’est restée sans réponses, «mais on n’est pas non plus rendu à l’étude d’ingénierie détaillée, mais je pense que les prévisions des impacts sont bien envisagées», a-t-elle estimé.

Les étapes à venir
Pour l’année 2013, la société prévoit la création d’un comité consultatif et de suivis. «Pour le moment, on est encore à l’étape de réflexion, nous allons analyser les critères gagnants pour que le meilleur comité soit mis en place, nous souhaitons avoir la meilleure représentativité avec le milieu», a expliqué la responsable des relations avec le milieu, Kateri Jourdain.

La société maintient sa position concernant la demande de certains citoyens sur la tenue d’une étude écotoxicologique. «D’après les experts, le projet ne pose pas de problème pour la santé, nous n’exploitons pas de produits chimiques, et puis il ne faut pas oublier que toutes ces études ont des coûts très importants», a souligné Mme Therrien.
Mine Arnaud envisage de passer devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), à l’été et l’automne 2013. «On ira au BAPE au moment où le gouvernement nous dira d’y aller. Le mandat du BAPE pour examiner un projet est d’environ quatre mois», a précisé Mme Therrien.

Début des forages
Par ailleurs, l’entreprise minière prévoit des travaux de forages supplémentaires à la mi-janvier. La société souhaite ainsi consolider l’information connue sur les futures infrastructures du projet. Tout d’abord, les forages de définition s’effectueront aux limites sud et nord du centre de la fosse. Ils visent à enrichir les connaissances sur le gisement d’apatite.

Par la suite, d’autres forages s’effectueront vers l’emplacement projeté des cellules du parc à résidus miniers afin de débuter la planification des installations. Cette campagne de forage devrait s’échelonner sur une période de six semaines. L’étude d’impact sur l’environnement et les documents d’information sur l’étude d’impact sont notamment disponibles auprès de la société Mine Arnaud ou directement sur leur site Internet.

Marie-France Therrien, coordonnatrice en environnement chez Mine Arnaud, présente les compléments de l’étude d’impact sur l’environnement. (Photo – Le Nord-Côtier)

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