Microbrasserie : la bière des Hivernants embouteillée

Par Jean-Christophe Beaulieu 27 février 2018
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La Traite, bière officielle du Festival des Hivernants, voyagera jusqu’à Montréal.

La bière du Festival des Hivernants voyagera jusqu’à Montréal et sera disponible en bouteille, en raison de la popularité qu’elle a obtenue lors de la dernière édition de l’événement.

Cette année, La Traite, bière officielle du Festival brassée par la microbrasserie St-Pancrace, a été embouteillée. Chaque bouteille vendue rapportera 1,25 $ au Festival. Un autre moyen de financer l’évènement, a expliqué le conseiller Jean Masse, lors de la séance publique du conseil municipal, lundi.  Le conseiller tenait du coup à réitérer que le Festival des Hivernants arrive à grands pas.

Un goût de forêt

Pier-Antoine Morin, directeur du développement à la microbrasserie, rappelle que La Traite avait été nommée lors d’un concours.

«C’est une bière que l’on brasse exclusivement dans le cadre de l’évènement. De l’embouteiller, ça va permettre de faire la promotion du Festival un peu avant sa tenue», a-t-il dit.

La Traite était offerte exclusivement en fût, lors de la dernière édition. En réaction à sa popularité auprès des festivaliers, il a été convenu cette année d’en faire la distribution quelques semaines avant la tenue des Hivernants.

La Traite voyagera même jusqu’à la métropole, dans le cadre de Montréal en Lumière. La Côte-Nord a été désignée région coup de cœur de l’événement qui attire plus d’un million de visiteurs. Il s’agit d’un autre moyen de faire connaître la région, souligne Pier-Antoine Morin.

La Traite, une bière blonde, est une pale-ale au myrique baumier et aux baies de genévrier. «C’est très sauvage, très forestier comme saveur. Y goûter, c’est comme aller faire une marche en raquettes», décrit M. Morin.

Poules urbaines

Outre le Festival, avec la semaine de relâche, la conseillère Charlotte Audet mentionnait que la Ville de Sept-Îles a fait parvenir par la poste un guide des activités disponibles aux enfants et aux moins jeunes.

«Il y a plusieurs activités et des autobus partent de Sept-Îles tous les jours pour apporter les gens à la Station récréotouristique de Gallix», mentionnait-elle.

Le conseiller de Val-Marguerite faisait, quant à lui, mention du dossier des poules en milieu urbain. «Plusieurs personnes continuent de m’interpeller là-dessus, il faut travailler sur ce dossier», a-t-il rappelé. Réjean Porlier convient qu’il faudra trouver une manière d’appliquer cette possibilité.

«On va tenter de se préparer pour cet été. Il va falloir regarder ce qu’on fait avec le fumier et avec les poules mortes, entre autres. On va devoir encadre ça et légaliser ce qui se fait déjà», laisse entendre le maire de Sept-Îles. Il avait déjà été mentionné, en séance, la possibilité de mettre sur place un comité en ce sens. Le comité n’existe toujours pas, mais la conseillère Louisette Catto a tenu à indiquer que des gens de Moisie se préparent en ce moment pour présenter des choses à la Ville sur ce dossier.

 

 

 

 

 

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