Lorraine Richard mise à l’écart

Par Jean-Christophe Beaulieu 13 septembre 2018
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Lorraine Richard

Selon la candidate du Parti Québecois, le ministre Gaétan Barrette aurait refusé qu’elle prenne la parole lors de l’inauguration du Pavillon G.-Scherrer jeudi matin.

Le ministre Gaétan Barrette aurait refusé que la candidate du Parti Québécois prenne la parole lors de l’inauguration du Pavillon G.-Scherrer ce matin.

Lorraine Richard devait prendre la parole ce matin et prononcer quelques mots quant à l’inauguration du nouveau centre multifonctionnel en formation professionnelle. Elle dénonce publiquement l’attitude du ministre Gaétan Barrette qui aurait refusé qu’elle prenne place avec le directeur de la Commission scolaire du Fer et lui-même.

«Je dénonce cette attitude partisane, dans un évènement qui ne devait pas [être partisan]. Comble de l’ironie, il s’est fait accompagner par la candidate libérale», déplore Mme Richard.

Questionné à ce sujet, le ministre de la Santé et des Services sociaux se défend d’avoir voulu empêcher la candidate du Parti Québécois de prendre la parole.

«Moi je n’ai jamais fait d’inauguration où le député local prenait la parole, ça ne se fait pas, c’est une question de protocole. Maintenant, en campagne électorale, vous comprendrez que tous les candidats veulent aller au micro avec une caméra. Lorraine est une personne humaine, dans tous les sens du terme, mais il y un protocole à respecter, ce qu’on a fait», assure M. Barrette.

Selon Mme Richard, qui avait préparé un discours, le ministre Barrette fait erreur.

«Effectivement, ça aurait été le cas si c’est le gouvernement qui faisait le protocole, mais dans ce cas-ci c’était un évènement de la Commission scolaire du Fer. C’est d’ailleurs eux qui m’ont invité à venir m’exprimer».

Le directeur général de la Commission scolaire du Fer, Richard Poirier, soutient que ce sont les responsables du gouvernement qui ont décidé des personnes qui pouvaient prendre la parole.

«On a élaboré une partie du protocole, mais vous comprendrez que lorsqu’il y a un représentant du gouvernement, ils prennent le contrôle d’une partie du protocole. Les représentants du gouvernement nous ont dit que dans ce type d’évènement, il n’y a pas de prise de parole du député local. C’est ce qu’on a donc appliqué».

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