L’IESI prend le virage iPad

Par Éditions Nordiques 1 octobre 2015
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Les élèves de secondaire 1 qui ont débuté leur année scolaire il y a un mois pourraient bien être la première «cuvée iPad» de l’école privée de Sept-Îles. L’Institut d’enseignement de Sept-Îles (IESI) tente un projet-pilote cette année alors que tous les élèves de première secondaire apprennent avec une tablette numérique.

«Ils travaillent avec ça tous les jours. Il n’y a plus d’agenda, tout est là-dessus», mentionne le directeur de l’IESI, Jean-Sébastien Roy. «Ça les habitue parce que, dans la vie, ils vont tous travailler avec ça. On travaille tous avec ça, moi-même j’en ai un (iPad)», a poursuivi le directeur.

M. Roy fonde beaucoup d’espoir sur cet outil qui permet de mieux capter l’attention des jeunes, surtout les gars.

«Les devoirs, c’est plus visuel. Ils peuvent aller sur YouTube en géographie voir ce qu’il se passe avec les volcans et ensuite travailler là-dessus. C’est visuel. C’est comme s’il y avait un prof avec eux qui les suivent tout le temps. Donc, c’est beaucoup plus accessible qu’avec un tableau et une craie», explique-t-il.

Jean-Sébastien Roy donne l’exemple de son garçon qui fait partie des jeunes de secondaire 1 dont l’apprentissage se fait avec un iPad. «Je ne dis pas qu’il est content d’avoir des devoirs, mais il n’a pas l’impression d’avoir un devoir parce qu’il s’amuse. Par exemple, il devait encercler des déterminants dans un texte, il mettait de la couleur. Il a eu l’impression de s’amuser, mais il a appris les déterminants», raconte le directeur de l’école privée.

La tablette peut également aider les jeunes éprouvant certaines difficultés à l’école, comme les dyslexiques, alors qu’un logiciel leur permet d’entendre ce qu’ils écrivent et ainsi se corriger. Les «bollés» y trouvent aussi leur compte, puisqu’ils peuvent aller plus vite en allant à l’exercice suivant ou en faisant des exercices complémentaires.

Apporte ton iPad
L’IESI n’a pas chargé l’acquisition de la tablette aux parents. L’école dit être allée avec l’approche «apporte ton iPad». Une dizaine de tablettes a été prêtée à des élèves qui n’en avaient pas à la maison. «On ne voulait pas leur faire dépenser pour en acheter un autre», a mentionné M. Roy.

Les autres secondaires de l’école intègrent également le iPad dans leur apprentissage, mais ils ne travaillent pas avec une tablette tous les jours comme c’est le cas pour les secondaires 1. L’IESI a acheté une trentaine de tablettes pour ses élèves. Cependant, «on n’a pas encore jeté nos livres. Il y a encore des cahiers de mathématiques», précise Jean-Sébastien Roy.

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