Les propriétaires de Pointe-Parent exigent une rencontre urgente avec les représentants du gouvernement

Par Éric Martin 5:53 PM - 18 février 2020
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Les résidents de Pointe-parent avaient demandé des actions dans leur dossier en Janvier 2020 lors d’une séance du Conseil de Natashquan Photo Michel Richard – Journaliste et photographe bénévole au Journal communautaire Le Portageur

Depuis maintenant presque 20 ans, les propriétaires de Pointe-Parent attendent le rachat de leur propriété. Malgré une promesse gouvernementale de régler ce dossier à l’automne 2018 ou au printemps 2019, rien n’a encore était fait. Lors du conseil municipal de Natashquan le 3 février dernier, les propriétaires ont exigé une rencontre avec le gouvernement, avant le 29 février, pour qu’une action concrète et tangible soit effectuée.  

Cette municipalité de la Minganie se sent isolée du reste du Québec, ce qui a de lourds impacts sur la qualité de vie de ces citoyens vieillissants. « Depuis le climat ne fait que se détériorer, les maisons se barricadent à cause du vandalisme, la peur s’est installée chez celles et celles qui habitent à Pointe-Parent. La vie devient extrêmement difficile même insoutenable », indiquent-ils par écrit dans une lettre adressée au maire de Natashquan, André Barrette et aux conseillers municipaux.

En juin 2018, le gouvernement avait promis de régler ce dossier rapidement. Une promesse qui n’a pas été tenue. « Toutes les personnes qui se sont compromises doivent maintenant venir rendre des comptes à la population de Pointe-Parent face à face », revendiquent ils dans cette même lettre. « Nous sommes en droit de savoir et d’avoir l’heure juste dans cette situation et connaître les raisons officielles et officieuses de la stagnation de ce dossier. »

Un appui indéfectible de Lorraine Richard

Solidaire envers les propriétaires de Pointe-Parent, la députée de Duplessis, Lorraine Richard, s’explique difficilement pourquoi le dossier avance aussi lentement. « On avait réussi à avoir une entente avec les Libéraux. On nous a dit qu’il nous fallait un décret gouvernemental », explique-t-elle. « Depuis que la CAQ est au pouvoir, j’ai fait plusieurs interventions auprès de la ministre Sylvie d’Amours qui est responsable du dossier et ça ne semble visiblement pas être un dossier qu’elle considère prioritaire. »

Pour l’instant, la députée ignore si un simple décret ministériel sera suffisant pour en venir avec une entente avec ces propriétaires. « Ça semble être beaucoup plus que cela si je me fie à mes derniers échanges avec la CAQ. Cette rencontre avec des représentants gouvernementaux est plus que nécessaire pour savoir pourquoi il y a autant d’inaction dans ce dossier et surtout ce qu’on doit faire pour régler ce dossier une fois pour toutes », affirme-t-elle.

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