Les Oreilles dégourdies : L’heureux retour d’une formule appréciée des amateurs de musique émergente

Par Éditions Nordiques 10 octobre 2012
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C’est avec fierté et enthousiasme que la Salle de spectacle Jean-Marc-Dion, en collaboration avec le Cégep de Sept-Îles (codiffuseur) et Radio-Canada (diffuseur officiel) a procédé à l’annonce de la nouvelle formule adoptée par les Rendez-vous des oreilles dégourdies qui portera désormais le nom «Les Oreilles dégourdies». En plus d’avoir apporté un changement à son appellation, les trois spectacles présentés cet automne le seront dans un nouveau lieu de diffusion, soit le Centre des congrès de Sept-Îles.

Tous les changements apportés à la formule sont le résultat d’un remue-méninges entre ses trois collaborateurs principaux qui ont manifesté le désir de revisiter cette formule fort appréciée des amateurs de musique émergente. Bien évidemment, tout cela a mené à l’élaboration de plusieurs propositions et à l’adoption, entre autres, d’un nouveau logo. Tous ces changements ayant pour objectif d’y apporter un certain vent de fraîcheur.

«Nous avions envie d’un renouveau de la formule des Oreilles dégourdies. C’est pour ce faire que nous nous sommes associés, entre autres, à Optik 360 pour la conception d’un nouveau logo dont nous sommes très fiers. Nous avons aussi établi un partenariat avec le Centre de congrès de Sept-Îles qui devient le nouveau lieu de diffusion des Oreilles dégourdies. Nous sommes convaincus que la nouvelle formule se voudra plus festive», affirme le directeur général de la Salle Jean-Marc-Dion, Stephan Dubé.

D’autres partenaires s’ajoutent, dont Action Musique, qui fournira l’équipement technique requis pour la présentation des trois spectacles. Numérik Solutions d’affaires a pour sa part accepté d’être un partenaire financier majeur du projet. Une aide importante, car un concept comme celui des Oreilles peut être difficilement rentable sans l’apport de partenaires financiers.

«Nous ne faisons pas d’argent avec un tel projet. Nous le faisons surtout par plaisir. Nous souhaitons attirer par là une clientèle plus jeune que nous voyons peu à la Salle de spectacle Jean-Marc-Dion, souligne Stephan Dubé. Nous sommes convaincus que les nouveaux forfaits offerts nous permettront de rejoindre, entre autres, cette clientèle. De plus, le nouveau lieu de diffusion permettra à plus de gens d’y assister».

Même si le coût d’achat à l’unité demeure le même soit 25 $, les gens auront l’opportunité d’assister aux trois spectacles pour la modique somme de 60 $. L’offre est encore plus alléchante pour les étudiants puisque le coût d’achat à l’unité est fixé à 15 $ par spectacle et à 40 $ pour les trois. Tous les billets sont en vente à la billetterie de la Salle Jean-Marc-Dion, par téléphone et sur son site Internet au www.spectacle-sept-iles.com depuis le 3 octobre dernier.

Les groupes en présence
La saison automne 2012 des Oreilles dégourdies s’ouvrira par une prestation du groupe Canailles, le 27 octobre à 20 h. Il s’agit là d’une formation de huit musiciens qui se veut le résultat de rencontres effectuées durant un été au Parc Lafontaine alors que plusieurs personnes de différents horizons musicaux se sont mises à «jammer» ensemble. Ces mêmes gens se sont réunis à l’été 2010 dans le salon de la chanteuse Daphnée Brissette et c’est là qu’est née la première chanson en français du groupe.

Le groupe propose une musique complètement festive qui se marie bien à la nouvelle formule des Oreilles dégourdies. Plusieurs pourront aussi les découvrir lors de l’autre Gala de l’ADISQ puisque le groupe y offrira une prestation.
Force est d’admettre que Dumas n’est plus un artiste émergent puisqu’il fait partie du milieu musical québécois depuis déjà dix ans. Avec neuf disques à son actif, dont cinq issus du projet «Traces», le résultat d’un séjour intensif d’un an de l’artiste en studio, l’auteur-compositeur-interprète arrive toujours à surprendre.

Son plus récent disque, «L’heure et l’endroit», a été réalisé dans le plus grand bonheur. Dumas propose là un rock à l’accent très britannique des plus accrocheurs. En entrevue, celui-ci ne se gêne pas pour dire qu’il cherchait à réaliser un album plus lumineux que les précédents. Le 14 novembre à 20 h au Centre des congrès de Sept-Îles, c’est son contenu qu’il entend présenter ainsi que ses plus grands succès.

Pour ceux qui l’ignorent, le groupe Bodh’aktan est composé de sept musiciens provenant d’un peu partout au Québec, dont un de la Côte-Nord, Alain Barriault, originaire de Havre-Saint-Pierre. Il est même avancé sur la biographie du groupe qu’il s’agira là de l’endroit où son succès a pris naissance. Même si plusieurs critiques utilisent abondamment le mot festif, ce dernier colle à merveille à l’univers musical du groupe qui comporte un heureux mariage de traditionnel, de polka, de celtique et de punk.

Leur premier disque lancé en 2011, «Au diable les remords», a été coréalisé avec l’aide de Fred St-Gelais, que l’on connaît pour son travail auprès de sa conjointe Marie-Mai. Il est possible d’entendre la voix de celle-ci sur la chanson «Jonathan Lewis», que l’on retrouve sur cet album. Leur premier disque obtient également une nomination comme album rock de l’année au prochain Gala de l’ADISQ.

Une conférence de presse a été organisée, le 2 octobre dernier, à la Salle de spectacle Jean-Marc Dion afin d’annoncer la nouvelle formule adopté par les oreilles dégourdies. Une nouvelle formule qui mise sur la collaboration de plusieurs partenaires. Ce sont eux que l’on retrouve sur cette photo. (Photo : Le Nord-Côtier)

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