Les démarches s’accentuent pour un parc canin à Sept-Îles

Le Club des copains de l’Ami chien lance une pétition pour réclamer l’ouverture prochaine d’un parc canin à Sept-Îles. Un endroit convenablement aménagé dans la municipalité où les chiens pourraient se rassembler pour socialiser entre eux et bouger.  

C’est à la suite d’une plainte donnant gain de cause à une citoyenne en vertu d’un règlement municipal obligeant tous les propriétaires de chiens à les maintenir en laisse dans des lieux publics, que le propriétaire de l’Ami chien, Stefan Marchand, a incité les administrateurs du club canin d’accélérer les démarches pour la réalisation de ce projet.

«On voulait le faire seulement l’an prochain. Comme on ne peut plus tenir nos activités au parc Holiday, on exige seulement une solution de rechange. À court terme, on espère réussir à obtenir une dérogation afin de pouvoir reprendre nos activités. On s’était déjà réuni à plus d’une vingtaine de reprises auparavant sans qu’il n’y ait de plaintes formulées, souligne-t-il. Il faut préciser que tous les membres du club canin reçoivent une formation. On ne cherche pas ici à contester un règlement municipal en vigueur.»

Pétition

Par cette pétition, le comportementaliste canin indique vouloir démontrer la légitimité de ce projet aux élus municipaux, dont les bienfaits sont nombreux. «On tend à oublier que la plupart des gens se font mordre par leur propre chien. Ces morsures pourraient être évitées si les chiens avaient accès à un endroit où ils peuvent socialiser adéquatement et bouger, soutient-il. On est ici en mode préventif. Tous les citoyens, qu’ils soient propriétaires ou non d’un chien, en sortent gagnants.»

Pour l’appuyer dans cette démarche, le Club des copains de l’Ami chien a reçu l’appui des trois propriétaires de la Clinique vétérinaire septilienne. «Dans une lettre, ils reconnaissent de manière concrète le bien-fondé de ce parc canin. Ils ajoutent également que l’aménagement de ce lieu n’aura aucun impact négatif sur la santé des gens. Ça vient défaire certains préjugés que des gens ont formulés à l’égard du projet», déclare-t-il.