Les anges du bal: Permettre à de jeunes finissants du secondaire de vivre le grand jour

Pour les élèves du secondaire, le bal des finissants représente la fin d’une étape importante dans leur parcours scolaire. Une récompense pour les efforts investis dans la poursuite de leurs études. Un rêve parfois coûteux auquel certains d’entre eux doivent renoncer pour des raisons strictement financières. Une situation à laquelle tente de remédier le comité Les anges du bal qui a été formé il y a un an. 

Après avoir vu une annonce sur Facebook concernant un projet similaire en Ontario, Élisabeth Chevalier s’est décidée à aller de l’avant avec «Les anges du bal». Un besoin se faisant sentir, en raison du contexte économique plutôt morose qui occasionne un endettement chez certaines familles. Il faut dire que l’achat d’une robe et des accessoires représente une dépense importante pour une fille. Le constat est le même pour un garçon qui doit prévoir un coût pour la location d’un toxedo.

L’historique du projet

Initié au début avril 2015, le projet a très rapidement été soumis à l’organisatrice communautaire du point de service de Sept-Îles du CISSS Côte-Nord, Marie Gallant. Une idée similaire ayant germé dans la tête d’une autre citoyenne, Anne Lévesque, ce qui a mené à la formation du comité. «On s’y est pris sur le tard (l’an dernier). On a tout de même fourni une aide à cinq adolescentes. Ça nous prouve que le besoin est bel et bien là», soutient Mme Chevalier.

Également conseillère municipale à la Ville de Sept-Îles, elle se souvient très bien de l’importance qu’avait à ses yeux son bal des finissants. «On insiste beaucoup sur la persévérance scolaire. Pour les jeunes, cet événement est comme un bonbon. Ça les incite à continuer, à mettre des efforts dans leurs études, soulève-t-elle. Ça leur donne un objectif à atteindre.»

Marche à suivre

Les jeunes désirant recourir au service «Les anges du bal» peuvent le faire via sa page Facebook ou joindre Élisabeth Chevalier, par téléphone au 418 962-5751. Un questionnaire se devra d’être rempli par les parents pour déterminer son éligibilité. Cherchant à se faire rassurante, la principale interlocutrice du comité insiste sur le fait qu’il y a très peu de motifs réels de refus. Le service est confidentiel.