Le rire de Martin Laroche donne le coup d’envoi à Ciné Sept

Par Éric Martin 9:39 AM - 26 janvier 2020
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Martin Laroche se sent honoré de pouvoir présenter en grande primeur au Festival du film Ciné Sept son film Le rire. Photo Justine Latour

Le réalisateur Martin Laroche n’en est pas à sa première participation au Festival du film de Sept-Îles (Ciné Sept). En 2018, il était de la partie pour la présentation de son premier long-métrage Tadoussac. Cette fois-ci, il revient en compagnie de la comédienne Léane Labrèche-Dor pour dévoiler en grande primeur sa plus récente production cinématographique, Le rire.

Martin Laroche conserve de très bons souvenirs de ce court séjour à Sept-Îles. « J’avais alors fait les deux festivals sur la Côte-Nord. C’était une très belle expérience », souligne-t-il. « J’aime présenter mes films à l’extérieur de Montréal et la réception avait été très bonne pour Tadoussac. Les échanges avec les cinéphiles m’apportent beaucoup. »

Un scénario atypique  

Le Rire oscille entre des scènes d’un réalisme déconcertant et d’autres plus invraisemblables. Un effet souhaité par le cinéaste. Loin d’être une comédie, son titre a été choisi parce qu’il se veut une réflexion sur la place de l’humour dans la résilience. C’est ce qui vient littéralement sauver la vie de Valérie (interprétée par Léane Labrèche-Dor) qui a survécu à une guerre. En quelque sorte, il constitue une exploration du syndrome du survivant.

Dans cette production cinématographique, Léane Labrèche-Dor délaisse la comédie. Un genre auquel elle est beaucoup associée. « Elle a fait un peu de théâtre dramatique. Elle n’a pas une formation d’humoriste tient le réalisateur. « On oublie qu’elle a une formation de comédienne. On l’associe surtout à son père (Marc Labrèche). C’est pour moi un solide coup de cœur. »

Même constat pour la comédienne Micheline Lanctôt qui connaît aussi très bien les rouages de la réalisation. « Elle sait ce qui se passe de l’autre côté de la caméra. Elle réagit rapidement. Quand elle accepte un projet comme comédienne, c’est ce rôle qu’elle endosse. Elle ne questionne pas mes choix. Elle va dans les zones que l’on veut explorer. On l’a souvent vue dans des rôles de personnes bourrues à cause de sa voix alors qu’elle est très lumineuse. C’est ce qu’on a voulu faire ressortir dans le film », conclut Martin Laroche.

Une soirée d’ouverture prometteuse

La 30e édition de Ciné Sept s’ouvrira par la projection en grande primeur du film Le rire, le 1er février, à la Salle Jean-Marc-Dion. Dès 18 h, les cinéphiles pourront prendre part à une soirée VIP « bouchées et bulles » durant laquelle ils pourront discuter avec les invités dans une ambiance décontractée. Il est également possible de se procurer des billets uniquement pour la projection qui sera suivie d’un entretien sur scène avec Martin Laroche et Léane Labrèche-Dor.

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