Le programme de développement hockey école est officiellement lancé à Uashat mak Mani-utenam

Par Sylvain Turcotte 11:29 AM - 8 octobre 2019
Temps de lecture :

Joé Juneau, directeur du Programme de développement hockey, est accompagné sur la photo de l’instructeur-adjoint pour Uashat mak Mani-utenam Emmanuel Fontaine, de l’entraîneur et coordonnateur Dany Gauvin, du chef d’ITUM Mike Mckenzie et de quelques-uns des jeunes du programme.

Le programme de développement hockey école (PDHÉ) pour une soixantaine de jeunes du primaire des écoles Johnny-Pilot (Uashat) et Tshishteshinu (Mani-utenam) est maintenant concret. Après un peu plus de deux ans de travail, le programme chapeauté par l’ancien hockeyeur de la LNH, Joé Juneau, a pris son envol lundi dans les deux communautés autochtones.

« L’objectif premier, c’est que le hockey soit un complément à l’école. On veut que le jeune donne l’effort en classe, qu’il améliore ses notes et il y a aussi le niveau comportemental », souligne celui qui assurera la coordination du programme pour Uashat mak Mani-utenam, Dany Gauvin.

La première année cible 66 jeunes de deuxième et troisième année des deux écoles primaires de la communauté. Ils ont droit à six périodes du programme par cycle de neuf jours. L’horaire fait en sorte qu’une semaine sur deux l’entraînement se déroule sur l’heure du midi, question d’accommoder l’enseignement des autres matières. Les élèves du programme sont regroupés dans un seul groupe à l’école pour chacun des deux niveaux.

« Ça fait deux jours que c’est commencé et on voit déjà beaucoup d’amélioration chez les jeunes », mentionne M. Gauvin. Sur la soixantaine d’élèves inscrits au programme, la moitié n’avait jamais joué au hockey ou chaussé les patins.

Le grand responsable du programme, Joé Juneau, ancien porte-couleurs des Canadiens de Montréal, souligne l’importance du hockey face à l’école. « Le sport a une force énorme au niveau des jeunes, que ce soit chez les gars ou chez les filles. Le constat dans mon parcours, c’est que le hockey pouvait être un élément motivateur », souligne l’homme de Pont-Rouge qui a lancé son programme en 2006 au Nunavik.

Plus de détails dans la version papier du journal du 16 octobre 2019

Partager cet article