Le NCSM Jolliet célèbrera ses 30 ans en grand

Par Jean-Christophe Beaulieu 2 février 2019
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La Réserve navale NCSM Jolliet de Sept-Îles organisera différentes activités de mai à octobre pour souligner ses 30 ans. En photo, sa salle d’exposition de ses instalations de l’avenue Arnaud.

Défilés, spectacles de parachutistes, tours de navires, les membres de la base navale NCSM Jolliet de Sept-Îles misent gros pour célébrer leurs 30 ans. Ils envisagent en mettre plein la vue, mais surtout en profiter pour démystifier ce qu’ils font.

La Réserve navale NCSM Jolliet a vu le jour en 1989, quelques mois après la fermeture de la base militaire de Moisie. Ayant tout d’abord pignon sur rue dans une école primaire de la municipalité, c’est en 1995 que le hangar à bateaux, le champ de tir intérieur et le bâtiment principal ouvrent leurs portes.

À l’aube du 30e anniversaire de la base, l’officier Hugo Porlier est en train d’organiser une ribambelle d’activités pour la communauté, afin de «redonner à la société».

«Depuis 1989 qu’on est accepté à Sept-Îles, qu’on a de bons liens avec la municipalité et le Port entre autres. On veut remercier les gens, organiser de superbes festivités et avoir le plus de trucs spectaculaires à leur présenter», indique-t-il.

Les célébrations commenceront le 11 mai avec une journée «portes ouvertes» et s’échelonneront jusqu’au 7 octobre. L’objectif est de tenir plusieurs activités de manière régulière pendant les cinq mois.

«Des navires militaires devraient venir nous visiter et je fais mon possible pour avoir les CF-18 aussi. On aimerait bien avoir “le band”, le groupe musical de la marine qui est basé à Québec. J’ai fait une demande pour que les Sky Hawks viennent présenter un spectacle. Ce sont des parachutistes et c’est très impressionnant à voir. Ça va être une grosse année», affirme Hugo Porlier.

Briser certains mythes

Le NCSM Jolliet est la plus petite des 24 unités du pays. En tant que base satellite de la marine, elle joue quasi le rôle d’une école. Ses rangs sont d’ailleurs majoritairement occupés par des étudiants du Cégep et du secondaire. En tant que militaires à temps partiel, ils sont entraînés à pouvoir faire fonctionner tous les aspects d’un navire.

«Les gens ne s’en doutent pas, mais il y a une bonne variété de métiers de possible à la base. À la cuisine, en administration, en tant que manœuvriers ou encore comme officiers. Mais c’est notre grand défi de faire connaitre la réserve navale, les gens ne savent pas ce qu’on fait», reconnait Rémi Lebreux, matelot-chef et recruteur.

Les forces armées peuvent être mal vues par la population. Les armes et les opérations emblématiques comme celles d’Afghanistan peuvent être la première chose qui vient à l’esprit des gens, constate Hugo Porlier.

«Mais ce n’est pas ça. En tant que force navale, on a une réalité fort différente. On est plus axé sur l’aide humanitaire ou les opérations domestiques, comme lorsqu’il y a des inondations».

Mais une fois qu’une idée est ancrée, bien dure tâche que de tenter de l’ébranler. Les activités du 30e pourraient justement être une opportunité d’y travailler. C’est en ce sens que les deux hommes invitent la population à venir lancer les célébrations avec eux le 11 mai prochain.

 

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