Le Malade Imaginaire : Un divertissement tout en légèreté

Par Éditions Nordiques 21 novembre 2012
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Les amateurs de théâtre seront ravis d’apprendre que deux représentations du Malade imaginaire seront présentées sur la Côte-Nord, soit le 28 novembre à 20h à la Salle de spectacle Jean-Marc-Dion et le 29 novembre à 20h au Centre des arts de Baie-Comeau. Un classique de Molière qui surprend par sa légèreté et dont le propos demeure d’actualité.

«Pour un comédien, jouer du théâtre classique est un beau défi puisque le niveau de langage est différent. Autant le comédien que le public doit s’adapter», confie le comédien Denis Trudel, l’interprète d’Argan, le personnage central de cette production du Théâtre LV2. Cette pièce de Molière présente un propos sur les médecins qui n’est plus d’actualité, mais qui peut très bien coller à tous ceux qui s’adonnent à la médecine alternative.

Même s’il s’agit de théâtre classique, M. Trudel demeure convaincu que les gens apprécieront la légèreté de cette pièce. Il mentionne le fait que les jeunes semblent grandement apprécier l’idylle amoureuse entre la fille d’Argan, Angélique, alors que sa main est promise à Ulcéré, un praticien. Les adultes y trouvent également leur compte puisque Argan est un hypocondriaque comme il s’en fait peu. «À 15 ou 20 ans, tu ne crains pas vraiment la mort ou la maladie puisque tu te sens éternel», prétend-il.

Denis Trudel fait partie du milieu artistique depuis fort longtemps. En effet, il dispose d’une feuille de route assez impressionnante. Il a cumulé de nombreuses expériences au théâtre, à la télévision et au cinéma. On le verra très prochainement dans le rôle d’un citadin dans le prochain film de Luc Picard, Ésimésac. «Au théâtre, on a un contact direct avec le public. De plus, Le malade imaginaire est une très belle production. Le cinéma crée aussi une certaine proximité avec le public. J’aime bien la télévision, mais c’est là un cadre un peu plus formel et plus rigide,» affirme le comédien que l’on peut voir actuellement dans le téléroman Destinée diffusée sur les ondes de TVA.

«C’est agréable de transporter une production aussi longtemps», poursuit l’artiste, qui apprécie l’occasion. «Souvent, au théâtre, il y a peu de représentations. Si on fait habituellement 25 représentations, c’est beau. Je trouve ça dommage, car c’est souvent ce que ça prend à un comédien pour être à l’aise dans son rôle. Je me compte donc chanceux qu’on ait eu la chance de présenter Le Malade imaginaire une centaine de fois.»

Deux représentations du Malade imaginaire sont prévues sur la Côte-Nord, soit le 28 novembre à la Salle de spectacle Jean-Marc Dion et le lendemain au Centre des arts de Baie-Comeau. (Photo : Courtoisie LV2)

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