Le dossier de la relocalisation de Pointe-Parent toujours d’actualité

Par Éric Martin 3:53 PM - 27 février 2020
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Les propriétaires de Pointe-Parent peuvent s’attendre d’ici peu à une rencontre avec des représentants du secrétariat aux affaires autochtones qui viendront leur présenter un plan d’action. Photo : Pointe-Parent 1985, Rodrigue Gendron, Le monde en images.

Accompagné d’une attachée politique de la députée de Duplessis, Karoline Gilbert et d’un négociateur, Luc Imbeault, le maire de Natashquan, André Barrette, a rencontré, le 26 février à Sept-Îles, des représentants du secrétariat aux affaires autochtones (SAA). Cette rencontre concernait le dossier de la relocalisation de Pointe-Parent, dont la prochaine étape consistera au dépôt d’un plan d’action qui sera présenté aux propriétaires concernées. 

Le maire de Natashquan ressort satisfait de cette rencontre et croit que la présentation de ce plan d’action se fera d’ici la fin mars 2020. Il ajoute que des pourparlers étaient déjà en cours avant même le conseil municipal du 3 février durant lequel une douzaine de ces propriétaires ont exigé des actions concrètes dans ce dossier.

« On voulait savoir si le dossier est mort. Il est loin de l’être. On en a discuté durant quatre ans. C’est une très bonne rencontre. Un pas a été fait dans la bonne direction. J’attends de rencontrer les propriétaires de Pointe-Parent pour leur faire part des développements dans ce dossier. Cependant, je m’attends à ce qu’ils puissent rencontrer les représentants du secrétariat à la fin mars. Un plan d’action leur sera alors présenté », explique M. Barrette.

Il faut rappeler que l’ancien gouvernement s’était engagé à régler ce dossier à la fin de l’année 2018 ou au début de 2019 et rien n’a pourtant bougé depuis.

« Quand il y a des élections, ça devient complexe. Un ministère peut avoir de nouvelles orientations », indique le maire de Natashquan. « Ç’a surtout été la période de changement qui a retardé les choses. Je suis convaincu que ça ne s’est pas fait de manière volontaire. Ils ont à cœur que ce dossier se règle

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